Le site de campagne de Gabriel Bellocq

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13 décembre 2009

Notre identité républicaine

La rentrée a été rude pour Nicolas Sarkozy :

Jean, son fils prodige, empêché de prendre la tête de l’EPAD ;

Son dernier ministre de l’ouverture qui défend Roman Polanski, accusé du viol d’une gamine de 13 ans ;

Brice Hortefeux, fidèle parmi les fidèles, qui fait des plaisanteries douteuses sur « le profil type » de l’auvergnat ;

Eric Besson qui s’embourbe dans la jungle de Calais et qui fait l’unanimité contre lui, même dans son camp, en chartérisant des sans-papiers vers une zone de guerre ;

Le procès Clearstrteam, tant attendu, qui tourne à la querelle des chefs et qui voit le président de la république, garant devant la constitution de la séparation des pouvoirs, s’arroger le pouvoir de juger avant les juges, bafouant d’un même geste l’indépendance de la justice et la présomption d’innocence ;

L’affaire des sondages de l’Elysée où on découvre les sommes faramineuses versées aux copains Giacometti et Buisson pour sonder et manipuler l’opinion (même les journalistes du Figaro s’en sont offusqués, c’est vous dire…) ;

Et toujours cette dégringolade dans les enquêtes d’opinion de la côte de popularité du président qui égrène jour après jour le ras le bol des Français…

Sarkozy devait réagir ! Bientôt les Régionales ! La maison brûle !

Alors, c’est au ministre félon, l’homme des basses besognes, que revient la conduite de l’indigne projet du « débat sur l’Identité Nationale » qui nous rappelle les relents des heures les plus sombres de notre histoire.

Fini la politique d’ouverture, fini les discours gauchisants, fini les tirades sur les bienfaits de la régulation financière… A droite toute !

Il faut retrouver les fondamentaux qui ont toujours sauvé la droite française : Insécurité et Immigration !

Donc, débattons sur l’Identité Nationale et sur les dangers de l’immigration ! Et même si le gouvernement nie avoir lié l’une à l’autre, personne n’est dupe puisque personne n’oublie l’existence de l’infâme « Ministère de l’immigration et de l’Identité Nationale ».

La suite fut éloquente : le site du ministère hébergeant le forum du dit débat fut vite inondé de propos xénophobes et racistes, les débats sur le territoire ont vu un élu de la république (UMP, il faut le préciser) déraper et dire qu’il est « temps qu’on réagisse, parce qu’on va se faire bouffer », qu’il « y’en a dix millions, dix millions que l’on paye à rien foutre ».

Et Jean-François Copé, président du groupe UMP à l’Assemblée Nationale, n’a rien trouvé de mieux à dire que : « On va libérer la parole. ». C’est fait ! Elle est libérée la parole et la place publique est désormais couverte d’immondices.

Dès le début, le Parti Socialiste n’a pas été dupe ! La ficelle était grosse et le stratagème maladroit : pour faire oublier aux Français les calamiteuses performances de son gouvernement, Sarkozy jette les immigrés en pâture sur la place publique : rien de mieux qu’un bon bouc émissaire pour relancer la machine et reprendre la main avant les prochaines échéances électorales !

Notre refus de participer à un débat biaisé d’avance ne doit pas être assimilé à une dérobade ! Nous avons des choses à dire sur le sujet mais pas exactement sur une prétendue « Identité Nationale ». Les socialistes sont attachés à une autre notion, celle de « l’Identité Républicaine ».

Une « Identité Républicaine » qui refuse la stigmatisation et l’intolérance, une « Identité Républicaine » qui se nourrit de nos valeurs chèrement acquises pendant la révolution française et gravées avec le fer et le sang dans la déclaration des droits de l’homme et du citoyen : Liberté, Egalité, Fraternité, auxquelles est venue se joindre un siècle plus tard la Laïcité.

A la question : qu’est-ce qu’être français ? Qu’est-ce que la France ? Nous répondons :

Pour nous socialistes, être français, c’est partager des valeurs, se conduire en citoyen avec des droits et des devoirs et vouloir construire un avenir commun.

Pour nous, la France, ce sont les philosophes des lumières : Montesquieu, Diderot, Tocqueville. C’est aussi la France de la révolution de 1789, de la révolution 1848 et celle de la commune de Paris. C’est la France du Front populaire et la France du Conseil National de la Résistance.

La France, c’est l’égalité et le modèle social qui la porte (égalité par l’école publique, égalité par la protection sociale, égalité par la redistribution et la solidarité comme l’a répété Martine Aubry dans son discours du 02 décembre 2009) ;

La France, c’est aussi ses services publics, ses collectivités territoriales, son état fort, qui ont encore démontré lors de la dernière crise, leur capacité à nous protéger quand les retraités anglais et américains pleurent l’évaporation de leurs pensions.

La France, c’est la laïcité, qui n’est pas la négation du fait religieux mais le respect de toutes les croyances tant qu’elles ne sortent pas du domaine privé et qu’elles respectent le socle de nos valeurs communes.

La France, c’est le droit du sol qui fait que qui nait et grandit en France est français.

La France, c’est aussi la diversité et le métissage : disons à ceux qui nous rejoignent comme à ceux qui nous ont rejoints tout au long de notre histoire : « La France, vous l’aimez, donc vous la construisez avec nous ».

Et pour finir, je voudrai citer encore une fois Martine Aubry :

« La France, c’est l’universalisme. La France se conçoit porteuse d’une mission qui la dépasse en faveur des Droits de l’Homme, en faveur de la coopération européenne et internationale, en faveur de la justice et du développement partagé. S’affirmer français, c’est toujours en même temps se sentir européen, se sentir internationaliste.

Etre Français, c’est en effet pour nous être européen. Il n’y a pas de continent où le dépassement des égoïsmes nationaux a été aussi fort. Ni d’autre continent où l’identité de chaque nation nourrit, enrichit, celle de tous les autres. Cela aussi, parce que nous aimons la France, nous le disons : l’Europe est notre avenir. Une Europe volontaire et solidaire, accueillante et innovante.

Etre français, c’est vouloir construire ensemble notre avenir. Notre identité n’est pas figée et continue à se forger. Voilà pourquoi Ernest Renan – comment ne pas le citer ici, un breton ! – écrivait à propos de la nation française que « si elle suppose un passé ; elle se résume pourtant dans le présent par un fait tangible : le [..] plébiscite de tous les jours. » . Se réclamer chaque jour de sa devise et de ses valeurs, les faire vivre, voilà ce qu’est la France.

C’est de cette idée simple et sublime qu’est née la République, que la Révolution française résonna dans toute l’Europe, en 1789 comme deux siècles plus tard, en 1989. Comment oublier qu’à Bucarest, la foule qui se souleva contre la terreur du régime de Ceaucescu entonnait la Marseillaise, ce même « contre nous de la tyrannie » qui avait soulevé l’armée de Valmy. » Fin de citation !


Lotfi Midouni




16 novembre 2009

Elections régionales 2010: Téléchargez le premier document bilan




Cliquez sur le lien suivant:
http://www.rousset2010.fr/wp-content/uploads/Un-visage-nouveau-pour-lAquitaine.pdf


Journée d'action du 24 novembre 2009 contre la casse du service public d’éducation

Le 24 novembre, nous devons dire STOP !

Stop à la casse du service public d’éducation !

Stop à la suppression des postes d’enseignants !

L’hémorragie a déjà fait disparaitre 50 000 postes depuis 2002 et le budget 2010 prévoit d’en éliminer 16 000 de plus. Et ce n’est pas le dogme sarkozien du « non remplacement d’un départ à la retraite sur deux dans la fonction publique » qui va nous rassurer sur la suite…

L’inflation de « réformes » qui touche l’Education Nationale brouille le tableau et personne ne s’y retrouve plus: suppression des IUFM (instituts de Formation des Maîtres) et du même coup gain sur la rémunération de la 1ère année des apprentis professeurs (il n’y a pas de petits profits et tant pis pour ceux qui n’ont pas les moyens de se payer la formation); réforme du lycée; suppression des filières BEP au profit d’un nouveau BAC PRO en 3 ans qui a abouti à un appauvrissement intolérable de l’offre de formation; etc.

C’est une vraie entreprise de démantèlement qui est en cours et les français ne sont pas dupes: un récent sondage indique que 51 % des français désapprouvent les réformes en cours dans l’EN et qu’une majorité plus grande s’inquiète des répercussions des suppressions de postes sur la qualité de l’enseignement !

Alors le mardi 24 novembre 2009, soyons nombreux dans les manifestations à côté des enseignants pour dire STOP à la casse du service public d’éducation !

Appel intersyndical à la grève (FSU - CGT Educ’Action – SUD Education). Rassemblement à Mont-de-Marsan à 10H30 Place des Arènes.

Lotfi Midouni

Elections Régionales 2010: Succès de la réunion publique du 12 novembre





Jeudi soir, la section de Dax du Parti Socialiste a accueilli aux Halles quatre des cinq conseillers régionaux socialistes sortants pour faire le bilan de la mandature 2004/2010 et la situer dans le projet électoral de 2010.
Gaby Bellocq, Maire de Dax, et Renaud Lagrave, premier secrétaire fédéral du PS landais, ont fortement insisté dans leurs mots d'introduction sur les enjeux politiques cruciaux de ces élections régionales. Les électeurs de gauche, majoritaires en France, doivent absolument se mobiliser pour faire barrage à la politique scandaleuse de Sarkozy, par leur vote naturellement (c'est le résultat qui compte), mais aussi en s'engageant tout de suite dans une campagne qui s'annonce difficile face à une droite agressive, cynique, de plus en plus mensongère et par dessus tout, prête à tout pour prendre le dernier contre-pouvoir qui s'oppose à elle. Face aussi à une presse mise au pas par le pouvoir, une justice menacée dans son indépendance, et une dérive communautariste, anti-laïque, sécuritaire et xénophobe.
N'ayons pas peur de relever la tête !

André Drouin, Jean-Louis Carrère, Janine Jarnac et Stéphane Delpeyrat ont ensuite captivé une salle pleine à craquer de plus de 200 personnes…
Le projet, porté à nouveau par Alain Rousset, prévoit d'aller encore plus loin dans l'intérêt commun au travers d'un développement économique raisonné et équilibré.
Malgré les menaces sur le financement des collectivités territoriales, la région Aquitaine continuera à développer un maillage des infrastructures de transport au bénéfice de l'entreprise et du citoyen. Elle continuera à préserver l'emploi par des mesures "anti-délocalisation" comme chez Turboméca, par le développement de la recherche et de ses débouchés industriels créateurs des emplois de demain, et par des aides à la formation et aux déplacement des chômeurs et des jeunes en formation.

Chacun de nos quatre orateurs a insisté sur les "marqueurs de gauche", toutes ces mesures qui sous-tendent chaque action pour améliorer les conditions de vie de tous les Aquitains et, en premier lieu, les plus en difficulté d'entre eux.

Après quelques "questions-réponses" avec la salle, Jean-Pierre Dufau, Député des Landes, nous a assurés de tout son soutien dans la prochaine campagne qu'il annonce dure et difficile. Jean-Louis Carrère a enfin conclu sur une note optimiste en encourageant chaque militant et chaque sympathisant à apporter toute son énergie à convaincre les électeurs en sachant que notre pire ennemi est l'abstention.

Philippe Duchesne

21 octobre 2009

Elections Régionales 2010: Profession de foi d'Alain Rousset


Cher(e)s camarades,
En 2004, les Aquitains nous ont à nouveau fait confiance pour réinventer l’Aquitaine et en faire une région de référence en matière d’emploi, de développement durable et de justice sociale, dans le cadre de nos compétences.
Aujourd’hui, nous pouvons être fiers du chemin parcouru : l’Aquitaine est désormais une des régions qui crée le plus d’entreprises, donc d’emplois, qui investit le plus dans la recherche et l’innovation.

Sans nous, les grands chantiers de l’autoroute
Bordeaux-Pau ou de la Ligne Grande Vitesse seraient encore à l’état de projet.
Je sais combien votre soutien, mais aussi celui de toute la gauche, a compté
dans notre combat pour créer et préserver plusieurs dizaines de milliers
d’emplois partout en Aquitaine : nous avons ainsi aidé Creuzet à Marmande, Ford
à Blanquefort, Turbomeca à Bordes... Au total, ce sont plus de 2 000 entreprises que
nous accompagnons chaque année sur l’ensemble des territoires, urbains comme
ruraux.
Dans cette bataille acharnée pour l’emploi, l’innovation est une arme essentielle.
Avec 9 % du budget, aucune Région n'a fait autant d'efforts que la nôtre dans ce
domaine. C’est le sens de l’action publique que d’aider à faire le lien entre recherche,
entreprises, formation et emploi. C'est le terreau de la croissance de demain.
Il en va de même pour la formation professionnelle qui représente le premier poste
du budget régional : aujourd’hui 7 stagiaires sur10 retrouvent du travail.
Je veux poursuivre cette politique ambitieuse et volontaire de transformation pour
faire face aux nouveaux défis et inscrire l’Aquitaine dans son temps et au coeur
de l’Europe.
La gauche à la Région n’a pas attendu le Grenelle de l’environnement pour
inscrire l’Aquitaine dans la révolution écologique.
Notre majorité a été la première à instaurer un Plan climat-énergie régional
pour diminuer de10% les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2013.
Nous aidons 4 000 exploitations aquitaines à limiter au maximum l’impact de
leurs activités sur le milieu naturel. C’est quatre fois plus que la moyenne nationale.
L’ Aquitaine compte d’ores et déjà plus de1 000 agriculteurs bio.
Le sauvetage des TER et l’amélioration de ce service public sont également à mettre
à notre actif : + 42% de fréquentation depuis que la Région en est responsable.
Preuve que cette politique rencontre l’adhésion du public et permet de laisser la
voiture au garage. C’est avec la même ambition que nous finançons le chantier
de la LGV pour donner à la région une infrastructure nationale et européenne qui
permettra de lutter enfin contre le mur de camions.
Nous pouvons être fiers du chemin parcouru : l’Aquitaine est désormais
dans le « top trois » des régions les mieux gérées en France.
L’ Aquitaine a également financé l’amélioration énergétique de 2 500 logements
sociaux et permis à1 000 particuliers de souscrire à un prêt bonifié photovoltaïque
pour rénover leur habitation.
Plus écologique, mais aussi plus juste et plus solidaire, la Région est désormais un
partenaire du quotidien pour lutter contre les inégalités et les discriminations,
aider les familles les plus fragiles et soutenir le pouvoir d’achat des Aquitains.
En rendant les formations d’aides-soignantes gratuites, la Région permet à
1 000 personnes de trouver chaque année un emploi, alors qu’elles étaient bien
souvent au RMI. En instaurant le revenu social de formation, elle assure une
formation rémunérée à près de 5 000 jeunes par an. En prenant en charge la
construction et la réhabilitation de 3 000 logements étudiants (1/3 des nouvelles
places en France), l’Aquitaine est la région la mieux équipée en logements sociaux
pour les jeunes et affiche une croissance de son nombre d’étudiants 5 fois supérieure
à la moyenne nationale. 30 000 lycéens bénéficient chaque année de notre
“ Coup d’pouce ” à l’achat d’équipements ou de livres scolaires.
Les résultats sont là. Ils ont été obtenus tout en divisant par deux la dette colossale
héritée des années RPR. L’Aquitaine est désormais dans le « top trois » des régions
les mieux gérées en France. Nicolas Sarkozy qui met l’Etat en faillite n’a pas à nous
donner des leçons de gestion.
L’ Aquitaine innovante, écologique et solidaire ne se résume pas à un simple slogan.
C’est une préoccupation de tous les jours qui se traduit dans des actes quotidiens.
La crise, le chômage, le réchauffement climatique ne sont pas des fatalités.
Les solutions existent, nous le savons. Le Conseil régional, dans ses compétences,
doit poursuivre ses efforts et ouvrir de nouveaux chemins.
Je crois aux industries créatives de l'économie verte.
Je crois en notre jeunesse et je me refuse à parler de « génération perdue ».
Je fais confiance aux associations et aux bénévoles, aux chercheurs, aux
créateurs d’entreprises, aux artistes, aux syndicats … et bien sûr aux militants
du Parti socialiste et de toute la gauche, qui agissent pour proposer de nouveaux
rapports entre les hommes et la nature, de nouveaux gestes fraternels, une nouvelle
façon de voir le monde et l’Aquitaine.
Unis, les socialistes aquitains sont forts et donnent l’exemple. Aussi je souhaite que
cette union rassemble toute la gauche. J’ai aujourd’hui à coeur de retrouver l’émulation
et la convivialité d’une campagne, d’échanger avec chacun d’entre vous sur la manière
d’inventer l’Aquitaine de demain.
Dans cet esprit offensif et toujours avec la même envie de servir l’Aquitaine,
je suis candidat pour diriger notre Région et en préparer le projet avec vous.
Cette bataille électorale sera rude, n’en doutons pas. Elle est une étape décisive
pour affirmer nos convictions, nos idées et notre volonté de changer la société.
J’ai besoin de vous. Je compte sur votre confiance.
Amitiés socialistes,
Alain Rousset

Le site de campagne: www.rousset2010.fr

9 octobre 2009

Succès de la votation citoyenne contre la privatisation de La Poste

La section de Dax du Parti socialiste se réjouit de l’ampleur de la mobilisation citoyenne pour sauvegarder le service public postal.
A Dax, ce sont pas moins de 3404 citoyens, soit plus de 24% du corps électoral de la ville, qui se sont déplacés pour exprimer leur rejet du changement de statut et de la transformation de l’établissement public en société anonyme (2.300.000 au niveau national).
3368 ont voté contre le changement de statut de La Poste, 33 pour et 3 bulletins nuls.

Les Dacquoises et les Dacquois ont montré avec force leur attachement à La Poste et au-delà au maintien du service public, garant des valeurs d’égalité et de solidarité. Ils ont récemment, plus que d’autres, pu mesurer lors de la tempête Klaus, ce que représente tout démantèlement du service public de proximité.

Nicolas Sarkozy doit aujourd’hui entendre l’expression des Français. Plus qu’une campagne de communication pour justifier une décision gouvernementale unilatérale, les Français veulent un référendum afin de pouvoir se saisir de l’avenir du service postal et de la banque postale.

Le projet du gouvernement ne porte aucune perspective de développement de l’entreprise. Il ne répond en rien aux besoins de la population, ni aux besoins financiers nécessaires à un établissement public ambitieux. Rien ne justifie ce changement de statut, ni les directives européennes, ni les règlements. En choisissant de transformer la Poste en société anonyme, ouvrant la voie à une privatisation rampante, la Droite fait un choix idéologique, le même que pour France Télécom transformé en SA en 1996 (Juppé), et pour Gaz de France en 2007. A l’époque, Nicolas SARKOZY avait pourtant assuré que GDF resterait public. Devant son manque de crédibilité sur le sujet, nous ne pouvons donc être que très réservés sur le projet gouvernemental.

Face à cet enjeu industriel, économique et social, les Français doivent être consultés ; le gouvernement doit organiser un référendum sur le sujet. Les parlementaires socialistes vont donc déposer un projet de loi sur le sujet qui sera examiné à l’Assemblée Nationale le 15 octobre prochain.

Nous poursuivrons notre participation aux initiatives du comité départemental et continuerons à mobiliser l’ensemble de nos adhérents et sympathisants à travers une campagne nationale dans l’objectif d’obtenir ce référendum.

Bruno Janot

16 avril 2009

Hadopi: les raisons du refus

Une loi liberticide !

Le 10 avril 2009, à la surprise générale et au grand dépit de la majorité au pouvoir, le projet de loi « Création et Internet », plus connu sous le nom « HADOPI » a été rejeté à l’Assemblée Nationale. Le gouvernement a promis de le faire revoter le 28 avril, en force.

Cette loi instaurera l’Hadopi (acronyme de la Haute Autorité pour la Diffusion des Œuvres et la Protection des droits sur Internet) qui sera chargée de contrôler et punir le téléchargement illégal. Pour ce faire, le législateur la dote d’un mécanisme « novateur »: la riposte graduée ! Mails d'avertissement puis lettre recommandée, et enfin suspension, voire résiliation de l’abonnement Internet.

Ce projet de loi a réussi à mobiliser une opposition de tous bords : Associations d’internautes, de citoyens, la CNIL, l’ARCEP, artistes, Parlement Européen ainsi qu’une bonne partie des élus français, de gauche mais aussi de droite !

Ce projet de loi innove dans l’atteinte aux droits fondamentaux :


• L'ARCEP (Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes) soutient que le principe de "riposte graduée" place les fournisseurs d'accès à Internet en contradiction avec plusieurs textes existants.
• La CNIL (Commission Nationale de l'Informatique et des Libertés) considère que cette loi pose un problème de « proportionnalité », donc une disproportion entre l'atteinte à la vie privée (collecte de masse d'adresses IP, coupure de l'accès Internet) et le respect du droit de propriété (la protection des créateurs).
• Le Parlement européen, le 10 avril, a voté à une large majorité (rappelons que la droite y est majoritaire) une résolution qui reconnaît l'accès à l'Internet comme un droit fondamental et invite la Commission et les États membres à éviter de prendre des mesures d’interruption, considérant cette sanction comme une privation des libertés civiques et des droits de l'Homme, rien de moins ! Comment appeler un médecin, les pompiers, police-secours, etc., sans téléphone ?

Ce projet de loi innove dans les atteintes à la démocratie :

• Cette loi crée une responsabilité du fait d'autrui en instaurant un nouveau délit: le fait de fournir (à ses enfants, à sa femme, aux voisins, aux éventuels hackers de son réseau WIFI) un accès internet non sécurisé ou insuffisamment sécurisé ayant permis le piratage. Rien n’est prévu par la loi pour vérifier si l'abonné lui-même ou quelqu’un d’autre a piraté, et pour cause, c’est techniquement impossible: on coupe et c’est tout.
• Cette loi crée de fait la présomption de culpabilité. En imposant à l’utilisateur de sécuriser son accès internet par des dispositifs de filtrage, on lui demandera de prouver son innocence (!), à savoir prouver qu'à une heure donnée, un jour donné, le mécanisme de filtrage était bien activé sur son ordinateur.
• Cette loi crée une punition collective en privant un groupe d’accès à l’Internet, le plus souvent une famille, pour la faute supposée d’un membre de ce groupe.
• Cette loi crée une haute autorité (dont le président sera nommé par l’exécutif… suivez mon regard !) qui aura pouvoir de sanctions graves sans avoir de statut d’autorité judiciaire et sans aucune possibilité de recours !
• Cette loi met le piratage au même niveau que le terrorisme en obligeant les fournisseurs d’accès à dénoncer leurs clients.
• Enfin, cette loi opère le grand retour de la double peine: un internaute dont l’accès Internet aura été coupé devra continuer à payer son abonnement…

Ce projet de loi est technologiquement dépassé, inégalitaire, coûteux et improductif.

• Dépassé comme on l’a dit, car il sera techniquement impossible de savoir qui est l’auteur véritable du piratage, voire de distinguer le légal de l’illégal.
• Inégalitaire par conséquent car les plus doués en informatique sauront se brancher sur les réseaux Wifi à l’insu de leurs propriétaires et resterons impunis. Les sanctionnés seront les abonnés piratés !
• Coûteux car cette traque mettra inutilement en jeu des sommes hors de proportion.
• Improductif car pas un euro ne sera consacré à la rémunération des artistes et créateurs ni à la production d’œuvres.

Une solution réaliste et équitable : la licence globale.

• C’est une « autorisation donnée aux internautes pour accéder à des contenus culturels (musique, images, films, textes) sur Internet et les échanger entre eux à des fins non commerciales en contrepartie d'une rémunération versée aux artistes à l'occasion du paiement mensuel de l'abonnement Internet » (source : l’Alliance public.artistes). Cette rétribution forfaitaire serait redistribuée aux ayants droits proportionnellement à la densité de téléchargement que leurs œuvres ont suscité. C’est une redevance, à l’instar de ce que fait depuis longtemps la SACEM pour les diffusions publiques, à la satisfaction de tous.
• Elle doit être accompagnée d’une diminution du prix des œuvres téléchargeables qui actuellement procurent aux majors de la production des marges copieuses au détriment des petits pouvoirs d’achat. C’est d ‘ailleurs le chantage fait par le lobby de ces compagnies majors qui réclame la loi et non pas la licence, bien sûr…

Pourquoi l’idée d’une licence globale nous parait-elle justifiée et pourquoi rejetons-nous ce projet de loi ?

• Parce que nous refusons de substituer une autorité administrative à l’autorité judiciaire,
• Parce que nous nous élevons contre la criminalisation toujours croissante de nos modes de vie, criminalisation voulue par les partisans du « tout répressif » qui nous gouvernent.
• Parce que, comme le Parlement Européen, nous considérons que l’accès Internet est devenu un droit fondamental qu’on ne peut « couper » arbitrairement…
• Parce que nous tenons à ce que les artistes et les ayants droit soient justement rétribués pour leurs œuvres, notamment les talents émergents qui ne sont pas dans le giron des majors tout puissants.
• Parce que nous voulons favoriser l’accès à tous à la culture, et non pas le restreindre.

La pétition en ligne portée par SVM (Science et Vie Micro):
http://applenews.mqcd.fr/story.php?id=6574

Voir aussi le dossier dans l’Hebdo des Socialistes n°525

Tout devient possible…


Ce samedi 11 avril la manifestation intersyndicale a réuni un millier de personnes dans les rues de Dax. Un cortège conséquent à quelques jours du rassemblement prévu le 1er mai.
Initialement organisée comme une action de soutien aux salariés de Sony-Pontonx qui devaient être fixés sur leur sort ces jours-ci, cette manifestation a dépassé toutes les prévisions de mobilisation.

Le mécontentement est là, et pas seulement chez les salariés. Chez les parents d’élèves de la FCPE, qui se battent pour éviter les fermetures de classes (école St Vincent) ou les réductions de postes dans les collèges et lycées. Chez les bénévoles des associations d’aides d’urgence, qui sont confrontés à l’explosion des demandes. Chez les fonctionnaires qui voient le service public démantelé par manque de moyens humains et financiers.

Les médias parlent de licenciements quand ils concernent des entreprises connues, mais si vous avez la curiosité de taper le mot « usine » sur internet vous aurez une vision plus nette de l’ampleur de la crise.

60 licenciements par-ci, 400 en chômage partiel pour 6 mois par-là, toute la France est touchée. Des bassins d’emplois entiers, par un effet de domino de sous-traitants en sous-traitants, sont en détresse.

Pourtant parmi ces entreprises, certaines arrivent encore à distribuer des dividendes conséquents à leurs actionnaires, à prodiguer des bonus ou des retraites dorées à leurs cadres dirigeants.
La crise a bon dos et sert finalement de variable d’ajustement. Elle permet de justifier n’importe quel plan social même quand l’entreprise fait encore des bénéfices.

Face à cela, le gouvernement n’a rien prévu pour empêcher ces dérives et ne semble pas vouloir voir ces licenciements de « convenance ». C’est pour cela que nous proposons un gel des plans sociaux tant qu’une procédure fiable d’évaluation de la situation des entreprises n’est pas mise en place.

Le candidat Sarkozy avait promis lors de sa campagne : « ensemble tout devient possible ». c’est vrai…mais pour quelques-uns seulement.

7 avril 2009

Non la gauche et la droite ce n’est pas pareil !

L'exemple de la politique sociale

La section de Dax du Parti Socialiste soutient et encourage l’action de l’équipe municipale dans son action sociale concrétisée par la création du Pôle de Cohésion Sociale et de Développement Social Urbain.

La raison d’être de ce nouveau service est la prise en charge, par une action concrète au plus près des gens, des difficultés d’une partie croissante de la population. Action de réparation, de secours à tous ceux qui ont basculé dans des situations de grave rupture sociale, d’exclusion. Mais aussi action de prévention pour toute une frange, elle aussi en augmentation, de population fragilisée et menacée de basculer à son tour.

Il n’échappe à personne que le glissement, qui s’opérait déjà depuis les gouvernements Raffarin et Villepin, vers la fragilisation puis l’exclusion, s’est nettement aggravé depuis l’arrivée de Sarko au pouvoir. Tout cela bien avant la crise qui vient dramatiquement accélérer le mouvement. Rappelons que c’est fin 2007 qu’il a brusquement quitté son déguisement de “Président du pouvoir d’achat” !

Alors que la droite s‘ingénie à faire passer toutes les victimes de cette économie de marché dérégulée pour des oisifs profiteurs et des assistés, elle détruit dans cette même logique les structures et les moyens de protection des plus fragiles d’entre nous, soit en légiférant, soit en privant de moyens financiers et humains les services de protection sociale. “Ne gaspillons pas l’argent des impôts des riches pour nourrir et payer à rien faire ces fainéants de pauvres”.

Le Pôle de Cohésion Sociale cherche à pallier d’une part l’insuffisance, voire l’échec des politiques sectorielles mises en place depuis une vingtaine d’années, d’autre part les effets désastreux sur la vie quotidienne des politiques de droite et maintenant de la crise mondiale. Par son action de proximité, la ville, la Cité avec une majuscule, peut apporter de façon transversale une aide dans l’accès à l’éducation, aux soins, à la culture, au logement, à l’emploi, aux droits, sans oublier la prévention de la délinquance qui va de pair.

Plutôt que d’appréhender le problème de façon fractionnée, comme c’est l’usage en fait, mais qui équivaut à regarder chaque cas particulier par autant de lorgnettes qu’il y a de services (social, enseignement, culture, etc), le Pôle de Cohésion Sociale met la personne au centre d’un regard global, faisant appel aux services et associations au plus près de la situation concernée. Sans oublier le reste de la population qui a la chance de rester à l’abri du besoin. L’exemple des Comités Consultatifs de Quartiers est une récente illustration de la prise en compte de toute la population, à la différence de ce que pratiquait l’ancienne municipalité, qui décidait seule, dans sa tour d’ivoire, du destin des Dacquois.

Ni la fragilisation économique, sociale, physique, mentale, ni même l’exclusion ne sont des fatalités irrémédiables. L’action volontariste de la municipalité démontre que la solidarité, la fraternité, le vivre-ensemble, ne sont pas d’abstraites notions dépassées.

Elle démontre également, si besoin en était, que sur ce sujet comme sur bien d’autres, la droite et la gauche, ça n’est pas la même chose !

19 février 2009

Non, la Droite et la Gauche, ça n’est pas la même chose !

La preuve par l'exemple du logement.

Bien triste constat que celui de la situation du logement à Dax : parc HLM dégradé, manque de logements accessibles correspondant aux besoins de la population locale, ville livrée à la spéculation privée, chantiers à l’abandon, cités fantôme… Sur ce sujet comme sur d’autres, le bilan de l’ancienne municipalité est édifiant.

Depuis mars 2008, la nouvelle équipe s’emploie à redresser la situation par des mesures novatrices, inspirées par les valeurs de la Gauche :
- préserver la mixité sociale et générationnelle
- retrouver un « bien vivre » en redonnant du sens au « vivre ensemble », dans un cadre agréable à tous
- proposer aux dacquois des logements adaptés à leur situation financière et familiale dans une ville où chacun a sa place

Les socialistes souscrivent pleinement aux mesures prises par la municipalité, qui a décidé :
- d’imposer une part de logements sociaux dans tout projet immobilier privé
- de rénover le parc HLM
- de proposer aux dacquois qui souhaitent devenir propriétaires des terrains à des prix très inférieurs à ceux pratiqués sur le marché.
- de lancer un programme de rénovation des nombreux logement privés insalubres, notamment en centre ville et au Sablar.
- de construire un nouvel établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes, et de remettre aux normes les deux existant.

Ces mesures permettront de garder et faire venir à Dax des jeunes couples dont les enfants rempliront à nouveau les écoles. Elles permettront à tous les Dacquois qui le souhaitent, qu’ils soient jeunes ou âgés, valides ou dépendants, aisés ou modestes, de trouver chaussure à leur pied dans une offre de logement diversifiée.

Voilà ce qu’est la mixité sociale que la gauche appelle de ses vœux, loin, très loin des caricatures agitées par la minorité locale qui cherche à faire peur et qui ne rêve que de clivages et d’exclusion.
Non, Messieurs de l’opposition, les logements sociaux ne sont pas des refuges à SDF, délinquants et drogués.
Non Messieurs la prise en charge de nos aînés ne se résume pas à des opérations immobilières juteuses .
Non, Dax n’est plus une forteresse isolée dans ses remparts qui se défendrait contre de supposés ennemis qui l’assiègeraient.
Dax s’ouvre vers les Dacquois comme elle s’ouvre vers l’extérieur.

OTAN : Rupture et Trahison

Alors qu’un nouveau soldat français a récemment été tué en Afghanistan, Sarkozy s’est rendu à Bagdad il y a quelques jours faisant là un nouveau pas vers le retour complet de notre pays au sein l’OTAN dont de Gaulle avait claqué la porte en 1966. Il l’a confirmé par ses déclarations au sommet de l’OTAN qui a suivi. Le sujet est d’une importance fondamentale, mais comme à son habitude le chef de l’Etat n’a pas jugé utile de consulter la représentation nationale avant de revenir sur une position que défend la France, toutes tendances politiques confondues, depuis plus de 40 ans.

Le PS a aussitôt réclamé, vainement, un débat parlementaire sur le sujet, rejoint en cela, c’est dire, par la droite au sein de laquelle des inquiétudes et des réticences montent, notamment chez certains gaullistes. D’anciens ministres de la défense socialistes, comme Jean-Pierre Chevènement (aujourd’hui MRC) et Paul Quilès, sont montés aux créneaux en soulignant que cette décision atlantiste du Président de la République n’offre pas «d’intérêt pour la France et ne s’accompagne d’aucune avancée de l’Europe de la Défense, pourtant annoncée comme priorité de la présidence française de l’Union Européenne».

Mais la décision de Sarkozy mécontente jusque dans les rangs de la droite : François Bayrou, bien sûr, n’est pas en reste, qualifiant ce projet de «défaite» pour la France et pour l’Europe et demandant que le choix de Gaulle en 1966 de quitter le commandent intégré de l’OTAN «ne soit pas bradé». Même l’UMP et le CNI se rebiffent, craignant là une rupture avec le principe républicain de la volonté d'indépendance raisonnée qu'avait voulu De Gaulle avec l'appui du peuple français.

C'est en effet une trahison. Une de plus de la part de l’ex-candidat qui conditionnait ce retour à l’organisation préalable d’une défense européenne. Promesse à classer avec, entre autres, le pouvoir d’achat, l’augmentation des retraites, le sauvetage de Gandrange, etc. C’est aussi une rupture de taille. Il les aime ! De De Gaulle à Chirac, en passant par Mitterrand, le positionnement stratégique et diplomatique de la France s’est basé sur une indépendance solidement adossée à une force de dissuasion nucléaire autonome. Le remettre en cause sans concertation bouleverse toute cette stratégie équilibrée mais fragile quand on sait dans quel état matériel et financier se trouve l’armée française.

Cette décision est de toutes façons précipitée et incongrue dans un contexte international qui a des chances d’évoluer dans les mois qui viennent du fait d’un côté des nouvelles orientations diplomatiques de Barrack Obama, et de l’autre du risque de radicalisation au moyen Orient avec la poussée de la droite en Israël. On ne peut pas prétendre arbitrer seul les conflits mondiaux et en même temps s’aligner sur des positions atlantistes peu négociables.

Sarkozy risque de plus d’associer la France à une poussée de l'anti-américanisme le plus virulent, et de mettre en péril notre sécurité. L’OTAN est assimilée, à juste titre, à l’hégémonie américaine. La réintégration nous exposerait à tous ceux qui ont intérêt aux amalgames et aux assimilations abusives pour nous frapper, y compris sur notre sol, et risquerait de nous entraîner dans des guerres dont nous ne voulons pas, pieds et poings liés par des accords militaires contraignants.

Il n'y a pas si longtemps, l’opinion publique de droite comme de gauche avait salué l’attitude de Chirac qui avait refusé d’entraîner la France dans la guerre en Irak. Jusqu’à Sarkozy, la France jouissait en effet d’une écoute attentive sur le plan international et si, aujourd'hui sa réputation résiste encore aux errements de son président, c'est grâce au souvenir de ces positionnements forts et indépendants comme celui-ci.

Cette adhésion, si elle se réalise, n'augure rien de bon pour les années à venir. Un débat parlementaire, demandé par la Gauche, le MoDem et une partie de l’UMP, va peut-être avoir lieu. Sarkozy va-t-il prendre le risque d’un vote ?

2 février 2009

Mobilisation du 29 janvier : tous ensemble pour une autre politique















Près de 2,5 millions de personnes ont manifesté le 29 janvier contre la politique du gouvernement. Un mouvement massif auquel ont participé, dans tous les cortèges en France, les socialistes. Martine Aubry était à Paris et s'est réjouie de l'ampleur de cette contestation : "Ce qui formidable aujourd'hui c'est qu'il y a ici des jeunes qui défendent leur avenir, des plus âgés qui défendent leur retraite, mais aussi des salariés du privé et des salariés du public. La France est là pour dire à Nicolas Sarkozy qu'il doit changer sa politique qui nous mène droit dans le mur. D'autres solutions sont possibles."

A Mont de Marsan, emmenés par Gabriel Bellocq, les militants et élus dacquois ont manifesté au côté des parlementaires landais Jean-Louis Carrère, Jean-Pierre Dufau, Henri Emmanuelli et Alain Vidalies, et du Premier Fédéral des Landes Renaud Lagrave. 

28 janvier 2009

LE 29 janvier: MOBILISATION GÉNÉRALE !

Le parti socialiste appelle ses militants et élus à participer à la journée de mobilisation interprofessionnelle du privé et du public. la manifestation landaise aura lieu à Mont de Marsan à 10h30 devant les arènes.Rendez-vous derrière la banderole de la fédération des Landes du Parti Socialiste.
La crise économique amplifiée par la crise financière internationale touche durement une grande partie des salariés dans leurs emploi et leur revenus alors qu'ils n'en sont en rien responsables. Des filières d'activités entières sont sinistrées et les plans sociaux se succèdent.les solutions proposées par Nicolas Sarkozy et son gouvernement perpétuent le vieil adage:"privatisons les bénéfices mais socialisons les pertes". Des milliards d'argent public, sans contrepartie,pour les banques; bientôt un plan pour l'automobile sans garantie de préservation des emplois. Pire encore l'entêtement à poursuivre les réformes de l'État dont le seul moteur est la suppression de poste à tout prix au détriment du service public. Les français et plus particulièrement les plus jeunes sont ainsi pris en étau entre le privé en crise qui licencie et le public qui n'offre plus de possibilité de carriere. Devant l'urgence de la situation,et en attendant les prochaines élections , c'est dans la rue que nous pouvons faire entendre notre voix.

23 janvier 2009

L'appel des appels (publié dans Libération le 23/01)

«Nous, professionnels du soin, du travail social, de l’éducation, de la justice, de l’information et de la culture, attirons l’attention des pouvoirs publics et de l’opinion sur les conséquences sociales désastreuses des réformes hâtivement mises en place ces derniers temps. A l’Université, à l’école, dans les services de soins et de travail social, dans les milieux de la justice, de l’information et de la culture, la souffrance sociale ne cesse de s’accroître. Elle compromet nos métiers et nos missions. Au nom d’une idéologie de "l’homme économique", le pouvoir défait et recompose nos métiers et nos missions en exposant toujours plus les professionnels et les usagers aux lois "naturelles" du marché. Cette idéologie s’est révélée catastrophique dans le milieu même des affaires dont elle est issue. Nous, professionnels du soin, du travail social, de l’éducation, de la justice, de l’information et de la culture, refusons qu’une telle idéologie mette maintenant en "faillite" le soin, le travail social, l’éducation, la justice, l’information et la culture. Nous appelons à une Coordination nationale de tous ceux qui refusent cette fatalité à se retrouver le 31 janvier 2009 à Paris.»

22 janvier 2009

Les réponses du PS pour enrayer la crise


"Agir contre la crise"
envoyé par publicsenat



Alors que le Président de la République illustrait hier remarquablement sa prise en compte des préocuppations d'une partie de nos compatriotes d'un "J'écoute mais je n'en tiens pas compte" quand ceux-ci voulaient lui faire part de leurs inquiétudes sur les réformes qu'il entend mener, le Parti Socialiste avalisait aujourd'hui son "contre plan de relance".


Le principal défaut du plan de relance présenté par Nicolas Sarkozy demeure de s'axer essentiellement sur la relance de l'Investissement et de ne pratiquement pas prendre en compte le soutien de la Consommation. C'est pourtant ce qui se fait chez nos voisins européens et aux Etats Unis.
C'est notamment ce très regrettable oubli que le Parti Socialiste, force de propositions, voulait mettre en évidence à travers son "contre plan de relance".
Ce plan de 50 milliards d'euros consacrerait la moitié de ses efforts à stimuler directement la consommation des ménages, la seconde moitié étant consacrée à la relance de l'Investissement.

-Une hausse de 3% du SMIC
-Une baisse de la TVA d'1 point à 18.6% (Coût 6.9 milliards d'euros)
-Attribution d'un chèque "anti crise" de 500 euros aux bénficiaires de la prime pour l'emploi (9 millions de personnes)
-Création de 100 000 emplois aidés supplémentaires. Gel des suppressions de postes dans la Fonction Publique
-Encadrement des licenciements pour décourager les licenciements boursiers (Par l'adaptation de la disposition mise en œuvre par la loi de modernisation sociale instaurée par le gouvernement Jospin.)
Mais aussi:
-Suppression du "Paquet fiscal" (Qui permettra de générer 10 milliards d'euros de recettes supplémentaires chaque année.)
-10 milliards d'euros d'aides en capital apportées aux banques sous forme de prise de participation de l'Etat.
-Mesures de soutien aux collectivités locales et aux entreprises en leur facilitant l'accès au crédit par l'intermédiaire de fonds de garantie.
-Généralisation du principe de conditionnalité des allégements de charges
Ce contre-plan engendrerait une répercussion de 5 milliards d'euros sur le déficit budgétaire.

Le Président de la République et le Gouvernement doivent rapidement réequilibrer leur plan de relance en faveur de la consommation des ménages et cesser d'asphyxier financièrement les services publics et les collectivités locales, au risque de voir notre économie durablement s'installer dans la récession.compte des préocuppations d'une partie de nos compatriotes d'un "J'écoute mais je n'en tiens pas compte" quand ceux-ci voulaient lui faire part de leurs inquiétudes sur les réformes qu'il entend mener, le Parti Socialiste avalisait aujourd'hui son "contre plan de relance".
Le principal défaut du plan de relance présenté par Nicolas Sarkozy demeure de s'axer essentiellement sur la relance de l'Investissement et de ne pratiquement pas prendre en compte le soutien de la Consommation. C'est pourtant ce qui se fait chez nos voisins européens et aux Etats Unis.

C'est notamment ce très regrettable oubli que le Parti Socialiste, force de propositions, voulait mettre en évidence à travers son "contre plan de relance".
Ce plan de 50 milliards d'euros consacrerait la moitié de ses efforts à stimuler directement la consommation des ménages, la seconde moitié étant consacrée à la relance de l'Investissement.
-Une hausse de 3% du SMIC
-Une baisse de la TVA d'1 point à 18.6% (Coût 6.9 milliards d'euros)
-Attribution d'un chèque "anti crise" de 500 euros aux bénficiaires de la prime pour l'emploi (9 millions de personnes)
-Création de 100 000 emplois aidés supplémentaires. Gel des suppressions de postes dans la Fonction Publique
-Encadrement des licenciements pour décourager les licenciements boursiers (Par l'adaptation de la disposition mise en œuvre par la loi de modernisation sociale instaurée par le gouvernement Jospin.)
Mais aussi:
-Suppression du "Paquet fiscal" (Qui permettra de générer 10 milliards d'euros de recettes supplémentaires chaque année.)
-10 milliards d'euros d'aides en capital apportées aux banques sous forme de prise de participation de l'Etat.
-Mesures de soutien aux collectivités locales et aux entreprises en leur facilitant l'accès au crédit par l'intermédiaire de fonds de garantie.
-Généralisation du principe de conditionnalité des allégements de charges
Ce contre-plan engendrerait une répercussion de 5 milliards d'euros sur le déficit budgétaire.

Le Président de la République et le Gouvernement doivent rapidement réequilibrer leur plan de relance en faveur de la consommation des ménages et cesser d'asphyxier financièrement les services publics et les collectivités locales, au risque de voir notre économie durablement s'installer dans la récession.