Le site de campagne de Gabriel Bellocq

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19 février 2009

Non, la Droite et la Gauche, ça n’est pas la même chose !

La preuve par l'exemple du logement.

Bien triste constat que celui de la situation du logement à Dax : parc HLM dégradé, manque de logements accessibles correspondant aux besoins de la population locale, ville livrée à la spéculation privée, chantiers à l’abandon, cités fantôme… Sur ce sujet comme sur d’autres, le bilan de l’ancienne municipalité est édifiant.

Depuis mars 2008, la nouvelle équipe s’emploie à redresser la situation par des mesures novatrices, inspirées par les valeurs de la Gauche :
- préserver la mixité sociale et générationnelle
- retrouver un « bien vivre » en redonnant du sens au « vivre ensemble », dans un cadre agréable à tous
- proposer aux dacquois des logements adaptés à leur situation financière et familiale dans une ville où chacun a sa place

Les socialistes souscrivent pleinement aux mesures prises par la municipalité, qui a décidé :
- d’imposer une part de logements sociaux dans tout projet immobilier privé
- de rénover le parc HLM
- de proposer aux dacquois qui souhaitent devenir propriétaires des terrains à des prix très inférieurs à ceux pratiqués sur le marché.
- de lancer un programme de rénovation des nombreux logement privés insalubres, notamment en centre ville et au Sablar.
- de construire un nouvel établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes, et de remettre aux normes les deux existant.

Ces mesures permettront de garder et faire venir à Dax des jeunes couples dont les enfants rempliront à nouveau les écoles. Elles permettront à tous les Dacquois qui le souhaitent, qu’ils soient jeunes ou âgés, valides ou dépendants, aisés ou modestes, de trouver chaussure à leur pied dans une offre de logement diversifiée.

Voilà ce qu’est la mixité sociale que la gauche appelle de ses vœux, loin, très loin des caricatures agitées par la minorité locale qui cherche à faire peur et qui ne rêve que de clivages et d’exclusion.
Non, Messieurs de l’opposition, les logements sociaux ne sont pas des refuges à SDF, délinquants et drogués.
Non Messieurs la prise en charge de nos aînés ne se résume pas à des opérations immobilières juteuses .
Non, Dax n’est plus une forteresse isolée dans ses remparts qui se défendrait contre de supposés ennemis qui l’assiègeraient.
Dax s’ouvre vers les Dacquois comme elle s’ouvre vers l’extérieur.

OTAN : Rupture et Trahison

Alors qu’un nouveau soldat français a récemment été tué en Afghanistan, Sarkozy s’est rendu à Bagdad il y a quelques jours faisant là un nouveau pas vers le retour complet de notre pays au sein l’OTAN dont de Gaulle avait claqué la porte en 1966. Il l’a confirmé par ses déclarations au sommet de l’OTAN qui a suivi. Le sujet est d’une importance fondamentale, mais comme à son habitude le chef de l’Etat n’a pas jugé utile de consulter la représentation nationale avant de revenir sur une position que défend la France, toutes tendances politiques confondues, depuis plus de 40 ans.

Le PS a aussitôt réclamé, vainement, un débat parlementaire sur le sujet, rejoint en cela, c’est dire, par la droite au sein de laquelle des inquiétudes et des réticences montent, notamment chez certains gaullistes. D’anciens ministres de la défense socialistes, comme Jean-Pierre Chevènement (aujourd’hui MRC) et Paul Quilès, sont montés aux créneaux en soulignant que cette décision atlantiste du Président de la République n’offre pas «d’intérêt pour la France et ne s’accompagne d’aucune avancée de l’Europe de la Défense, pourtant annoncée comme priorité de la présidence française de l’Union Européenne».

Mais la décision de Sarkozy mécontente jusque dans les rangs de la droite : François Bayrou, bien sûr, n’est pas en reste, qualifiant ce projet de «défaite» pour la France et pour l’Europe et demandant que le choix de Gaulle en 1966 de quitter le commandent intégré de l’OTAN «ne soit pas bradé». Même l’UMP et le CNI se rebiffent, craignant là une rupture avec le principe républicain de la volonté d'indépendance raisonnée qu'avait voulu De Gaulle avec l'appui du peuple français.

C'est en effet une trahison. Une de plus de la part de l’ex-candidat qui conditionnait ce retour à l’organisation préalable d’une défense européenne. Promesse à classer avec, entre autres, le pouvoir d’achat, l’augmentation des retraites, le sauvetage de Gandrange, etc. C’est aussi une rupture de taille. Il les aime ! De De Gaulle à Chirac, en passant par Mitterrand, le positionnement stratégique et diplomatique de la France s’est basé sur une indépendance solidement adossée à une force de dissuasion nucléaire autonome. Le remettre en cause sans concertation bouleverse toute cette stratégie équilibrée mais fragile quand on sait dans quel état matériel et financier se trouve l’armée française.

Cette décision est de toutes façons précipitée et incongrue dans un contexte international qui a des chances d’évoluer dans les mois qui viennent du fait d’un côté des nouvelles orientations diplomatiques de Barrack Obama, et de l’autre du risque de radicalisation au moyen Orient avec la poussée de la droite en Israël. On ne peut pas prétendre arbitrer seul les conflits mondiaux et en même temps s’aligner sur des positions atlantistes peu négociables.

Sarkozy risque de plus d’associer la France à une poussée de l'anti-américanisme le plus virulent, et de mettre en péril notre sécurité. L’OTAN est assimilée, à juste titre, à l’hégémonie américaine. La réintégration nous exposerait à tous ceux qui ont intérêt aux amalgames et aux assimilations abusives pour nous frapper, y compris sur notre sol, et risquerait de nous entraîner dans des guerres dont nous ne voulons pas, pieds et poings liés par des accords militaires contraignants.

Il n'y a pas si longtemps, l’opinion publique de droite comme de gauche avait salué l’attitude de Chirac qui avait refusé d’entraîner la France dans la guerre en Irak. Jusqu’à Sarkozy, la France jouissait en effet d’une écoute attentive sur le plan international et si, aujourd'hui sa réputation résiste encore aux errements de son président, c'est grâce au souvenir de ces positionnements forts et indépendants comme celui-ci.

Cette adhésion, si elle se réalise, n'augure rien de bon pour les années à venir. Un débat parlementaire, demandé par la Gauche, le MoDem et une partie de l’UMP, va peut-être avoir lieu. Sarkozy va-t-il prendre le risque d’un vote ?

2 février 2009

Mobilisation du 29 janvier : tous ensemble pour une autre politique















Près de 2,5 millions de personnes ont manifesté le 29 janvier contre la politique du gouvernement. Un mouvement massif auquel ont participé, dans tous les cortèges en France, les socialistes. Martine Aubry était à Paris et s'est réjouie de l'ampleur de cette contestation : "Ce qui formidable aujourd'hui c'est qu'il y a ici des jeunes qui défendent leur avenir, des plus âgés qui défendent leur retraite, mais aussi des salariés du privé et des salariés du public. La France est là pour dire à Nicolas Sarkozy qu'il doit changer sa politique qui nous mène droit dans le mur. D'autres solutions sont possibles."

A Mont de Marsan, emmenés par Gabriel Bellocq, les militants et élus dacquois ont manifesté au côté des parlementaires landais Jean-Louis Carrère, Jean-Pierre Dufau, Henri Emmanuelli et Alain Vidalies, et du Premier Fédéral des Landes Renaud Lagrave.