Le site de campagne de Gabriel Bellocq

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20 décembre 2010

Propositions du PS pour l'éducation



Le PS propose pour la réussite de tous:

- Dès 2 ans, le choix pour les parents, entre des solutions de garde collective et l’école maternelle. Ecole rendue obligatoire à partir de 3 ans.

- En primaire, une nouvelle organisation de la semaine sur 5 jours et de la journée. Journée mieux partagée entre travail, activités sportives et éducatives et intégrant le travail personnel.

- Pour l’entrée au collège, la mise en place de parcours personnalisés et un renforcement du rôle du professeur principal.

- Au lycée, la mise en place d’un service public d’orientation de proximité dans les régions.

- Pour ceux qui sont déjà sortis du système, la création d’un dispositif « nouvelle chance ».

- À l’université, la transformation des premières années pour lutter contre l’échec. Avec une amélioration de l’encadrement et une moins grande spécialisation des filières, organisées en grands domaines d’enseignements.

17 novembre 2010

L'AVIS EN ROSE, Journal de la section socialiste de Dax

Chers et chères camarades, ami(e)s, internautes,
Les textes qui suivent sont les articles du n°1 de notre trimestriel qui sera distribué ce week-end dans tous les foyers dacquois. Ce journal vous informera essentiellement sur l’actualité de notre ville, donnera son opinion sur le travail de l’équipe municipale majoritairement issue de nos rangs, et proposera des actions à entreprendre à l’intention de toute la population.
Il se distinguera par son caractère politique, sans verser dans la basse polémique, même s’il faut répondre aux critiques et attaques de nos adversaires.
Nous avons donc choisi de consacrer tous les articles de ce premier numéro à la Compagnie Thermale de Dax, d'une part parce que l'actualité de la CTD est au cœur des préoccupations et d'autre part parce que la droite, par l'intermédiaire d'un récent torchon mensonger, essaye de discréditer l'équipe municipale dans une affaire qu'elle-même a laissée en héritage.
Tout en vous informant sur l'état exact de la situation, vous verrez dans nos pages ce que signifie « faire de la politique » au service du bien commun et de l'intérêt de chacun.
Philippe Duchesne, secrétaire de section.

EDITO : Anormal et malsain

Il est normal et il est même sain, dans une démocratie moderne et dans une ville comme la nôtre, qu'il y ait une expression des partis politiques et des acteurs de la vie locale, qu’il y ait des débats, des échanges, parfois des confrontations et des divergences.

Il est en revanche anormal et malsain que l'opposition municipale utilise des blogs ou des tracts anonymes pour tenir des propos outranciers, démagogiques et mensongers, ou pour se livrer à des mises en cause personnelles et injurieuses.

Le dossier de la Compagnie Thermale de Dax (CTD) concerne la principale activité économique de la ville. 250 familles, pour beaucoup dacquoises, sont directement concernées par la situation de l’entreprise.

Sur des sujets de cette ampleur, il ne devrait pas y avoir place pour des polémiques politiciennes.

Face à une situation ancienne et depuis longtemps préoccupante, il est du rôle des élus, et, au-delà, de tous ceux qui prétendent exercer des responsabilités dans cette ville, de se rassembler pour réfléchir, analyser l'origine des difficultés et rechercher des solutions qui puissent répondre à une situation de crise mais, aussi et surtout, préparer l'avenir pour l'ensemble de l'économie locale.

Le parti socialiste dénonce la récupération politicienne indigne à laquelle se livre la droite locale.

Il apporte son soutien aux responsables de la CTD et à la majorité municipale, qui sont les seuls à avoir eu le courage de prendre en charge sérieusement ce dossier et qui, aujourd'hui, portent des propositions volontaristes de soutien à l'économie et à l'emploi.

La droite a la mémoire courte !

Non, les difficultés ne sont pas nées en 2008 !

La droite locale voudrait faire croire aux Dacquois que les difficultés de la Compagnie Thermale de Dax seraient nées en mars 2008, après l’arrivée de la gauche aux responsabilités. Cette affirmation est si grossière qu’elle pourrait prêter à sourire si, au-delà du mensonge éhonté, elle ne travestissait la réalité d’un dossier crucial. Revenons un instant sur l’histoire de la Compagnie Thermale de Dax (CTD).

La droite a la mémoire courte

En 1968, le maire de l’époque, Max Moras, décide de racheter les hôtels mal entretenus de la SIFED. L’objectif est ambitieux : les réhabiliter, augmenter la fréquentation thermale à Dax et redynamiser ainsi la station dacquoise. Avec le recul, on peut considérer que cet objectif a été globalement atteint.

En 1992, face à l’état de délabrement du bâtiment, les élus de l’époque et la CTD ferment l’hôtel des Baignots. Cette décision entraîne la perte de 3000 curistes par an.

En 1993, la Ville et la CTD décident de démolir l’hôtel des Thermes. Ils reconstruisent en lieu et place un établissement contemporain, l’hôtel des Thermes Jean-Nouvel. Pour financer l’investissement, un emprunt sur 30 ans a été contracté. La CTD en assure encore le paiement aujourd’hui.

En 1997, face à l’ampleur des difficultés et à l’incapacité de la CTD à assurer une gestion durable des établissements, face à la baisse de fréquentation et à la dégradation des conditions d’accueil et d’hébergement, la Ville et la CTD optent pour la mise en location-gérance des hôtels au groupe Accor.

Le poids de l’héritage

Très vite éclatent les premiers contentieux qui ne cesseront de croître entre la Ville et le groupe Accor. L’hôtel du Pouy est sacrifié en 2002. Cette fermeture nouvelle engendre la disparition de 2000 curistes supplémentaires.

Entre 2002 et 2007, le groupe Accor ne cesse de réclamer à la ville et à la CTD des travaux d’entretien et de mise en sécurité devenus indispensables sur les hôtels. Les dirigeants de l’époque, incapables de financer ces travaux, laissent se développer le conflit. Ils acceptent dans le même temps que le loyer payé par Accor à la CTD soit ramené de 2,4 millions à 1,8 million.

En 2007, le groupe Accor assigne la CTD devant le tribunal de commerce et demande la résiliation du bail le liant à la Ville et à la CTD.

En février 2009, le Tribunal de Commerce rend une décision autorisant le groupe Accor à quitter la Ville au 31 décembre 2009.

Carences et incurie

Bilan de la gestion Caubraque / UMP et de leurs amis : carences et incurie

- Baisse de la fréquentation sur les 4 hôtels

(- 28% en 10 ans), bien supérieure à la baisse constatée sur les autres établissements de la station ;

- Abandon du parc et de l’hôtel des Baignots, bradés à un promoteur privé ;

- Fermeture de l’hôtel du Pouy, contrairement aux promesses faites par la Ville et le groupe Accor ;

- Manque-à-gagner de 600 000 € par an (baisse du loyer) ;

- Dégradation du patrimoine hôtelier et des structures de soins ; carences dans l’entretien, la modernisation et la mise aux normes des établissements ; incurie des élus et dirigeants de la CTD ;

- Développement d’un conflit dur avec le groupe Accor, au détriment de l’intérêt des hôtels et de leurs salariés ;

- Dégradation de l’image de la ville.

Quand l’opposition d’aujourd’hui reproche aux dirigeants de la CTD et aux élus municipaux de ne pas avoir fait appel de la décision du tribunal de commerce, c’est oublier que ce dernier a condamné Accor à verser une indemnité de 3,6 millions équivalent à deux années de loyer.

C’est oublier aussi que depuis de nombreux mois, le groupe Accor avait cessé toute communication pour commercialiser les chambres et les cures.

C’est nier que l’outil économique était en train de péricliter et qu’il devenait urgent de stopper cette spirale infernale, car c’est toute l’activité et les emplois qui en auraient été victimes.

CTD : Priorité à l’emploi et à l’activité économique


Compagnie Thermale de Dax :

Priorité à l’emploi et à l’activité économique


La Compagnie Thermale de Dax (CTD), société d’économie mixte assurant la gestion des hôtels Splendid, des Thermes, Miradour et Dax Thermal, est actuellement l’objet de toutes les attentions médiatiques et politiques.

Au cours du conseil d’administration de la CTD, réuni fin octobre, les administrateurs de l’entreprise ont présenté un plan ambitieux de redressement et de développement pour les hôtels.

Le détail de ce plan a été largement présenté et commenté dans la presse locale. Il s’agit tout à la fois de sortir la CTD de la zone critique dans laquelle elle se trouve depuis des années, mais aussi d’adopter un plan de développement et de diversification de l’activité.

Celui-ci peut se résumer en trois points :

- Plan d’économies à court terme pour réduire le déficit d’exploitation et stopper la procédure d’alerte lancée par le commissaire aux comptes;

- Programme d’investissements stratégiques sur le Splendid et les Thermes Jean-Nouvel : aménagements de salons permettant l’accueil de congrès ou de séminaires, ouverture de deux restaurants (gastronomique et brasserie), création d’un spa;

- Cession de l’hôtel Miradour et du Dax-Thermal pour financer ces investissements.

La priorité des administrateurs de la CTD est de maintenir l’emploi et l’activité sur tous les hôtels. Mieux, il s’agit d’offrir aux établissements de nouvelles perspectives et de nouveaux marchés, sur le tourisme d’affaires, le tourisme de santé et le bien-être.

En ce qui concerne l’emploi, si la suppression de six postes de cadres a bien été décidée, aucun autre licenciement n’est envisagé. Le chiffre de 53 suppressions d’emplois est une pure invention, à des fins de basses polémiques politiciennes.

Ce sujet majeur pour les Dacquois et pour l’économie locale mériterait, de la part de tous, une approche digne et responsable.

Dans ce dossier comme dans d’autres, l’emploi reste et restera la priorité des socialistes.

Dans ce dossier comme dans d’autres, il y a ceux qui agissent et ceux qui s’agitent.

Courage, fuyons !

15 ans de politique de l’autruche :

courage, fuyons !

La droite locale se pose en donneuse de leçons et assène aujourd’hui des informations mensongères. En réalité, alors même qu’elle a été aux responsabilités pendant 13 ans, elle s’est toujours désintéressée de l’avenir de la CTD.

La droite a fait l’Autruche en 1997, en décidant de confier la gestion des hôtels à une multinationale. Incapable de gérer la compagnie thermale, empêtrée dans des difficultés de gestion et confrontée à la baisse de fréquentation, elle a préféré confier les hôtels à des tiers plutôt que de prendre les décisions courageuses qui s’imposaient alors.

La droite a fait l’Autruche en 2002, en laissant germer un conflit suicidaire entre le groupe Accor et la Ville. Refusant obstinément le dialogue avec l’exploitant, refusant de satisfaire à leurs obligations de propriétaire, les élus de l’époque ont été, par leur passivité coupable, les acteurs du déclin de la CTD.

La droite fait encore l’Autruche en 2010, en critiquant les choix opérés par les élus et dirigeants de la CTD et en laissant entendre que l’on pourrait continuer sans prendre les mesures qui s’imposent. Son représentant Monsieur CAUBRAQUE n’a pas jugé bon d’assister à une seule réunion du conseil d’administration depuis le 7 avril !

Courage et responsabilité

Opposés à la vente du parc des Baignots, les élus socialistes, en 2003, demandaient à la ville de prendre l’initiative d’un centre de congrès qui aurait pu apporter une diversification de l’activité économique et une clientèle nouvelle susceptible de donner un nouvel élan au commerce et à toute la station thermale.

A cette époque, le courage politique et le sens des responsabilités auraient voulu que les élus adoptent un plan de relance de l’activité thermale, notamment en s’appuyant sur le parc des Baignots, pour y reconstruire ou y développer une activité nouvelle.

C’était la proposition des élus socialistes. La droite préféra brader l’ensemble à un promoteur immobilier… pour le résultat que l’on connaît aujourd’hui.

Mais au fait, que proposent-ils ?

Caubraque et ses amis : un grand vide !

Mais au fait, que proposent-ils ?

- Fermer un hôtel, comme ils l’ont fait avec le Pouy en 2002 ?

- Fermer le Splendid, symbole de l’hôtellerie et du patrimoine dacquois ?

- Vendre les quatre hôtels ?

- Ne rien faire, comme ils l’ont fait pendant tant d’années, et attendre la catastrophe annoncée et la perte de 250 emplois ?

Quand la droite récure les caniveaux

Depuis près de trois ans, l’opposition municipale n’a manqué que peu d’occasions de se distinguer :

- Attaques ad hominem contre les élus de la majorité et certains membres de l’administration municipale

- Procès perdu contre la gestion municipale du Maire

- Soutien à des blogs où la bêtise le dispute à la vulgarité

- Absences répétées aux réunions où des décisions importantes sont à prendre pour l’avenir de l’économie locale

- Refus de siéger dans le comité de pilotage dédié à la réalisation de la plaine des Sports de Saubagnacq.

Nous brisons là une énumération éprouvante, pour tous ceux qui ont une meilleure idée de ce que mérite notre ville.

Depuis près de trois ans, l’opposition municipale semble davantage animée par des rancœurs personnelles consécutives à sa défaite que par la défense de notre Ville et de ses habitants.

La politique, de droite comme de gauche, n’est noble et respectable que si les élus ont le courage de dire honnêtement la vérité et de se battre sur des projets.

La rancœur et l’esprit revanchard ne sauraient tenir lieu de projet politique et ne peuvent donc combler le vide sidéral de l’opposition.

Il leur reste un peu moins de trois ans pour sortir du caniveau.

29 juin 2010

Jacques Anthian nous a quitté.


Samedi 26 juin, notre camarade et ami Jacques Anthian, membre de la section de Dax, et jusqu'à il y a peu maire de Seyresse et Président de la CAGD, a été vaincu par la maladie au terme d'un combat qui nous laisse admiratifs mais malheureux. Jusqu'au bout, il sera resté l'homme discret et sympathique que nous aimions, tant dans les relations privées que dans la vie publique. Il va nous manquer.


La section de Dax du Pari Socialiste s'associe à la douleur de son épouse et de tous les siens et leur assure tout son soutien dans cette épreuve cruelle.

25 juin 2010

Fête de la section PS de DAX

Cher(e) camarade, cher(e) ami(e),

Comme chaque année, nous organisons la fête de la Section au début de l’été. Nous avons choisi cette fois-ci de faire appel à un traiteur qui préparera un buffet froid.

Rendez-vous à la Salle Amélie Charrière le samedi 3 juillet à 19 heures.

Comme nous avons besoin de connaître très vite le nombre de convives, réservez au plus vite votre repas par mail (psdax40@gmail.com) ou par téléphone (06 87 52 05 01 ou 06 73 47 25 63).

Voici le menu (10 euros par adulte / 5 euros par enfant de moins de 12 ans) :

- Taboulé / salade Alaska / crudités

- Rôti de porc / cuisse de poulet (+ mayonnaise et cornichons)

- Tartelette aux pommes

- Boissons comprises : eau / sodas / jus de fruits

- Vin en sus (5 euros la bouteille)

Nous aurons le plaisir de vous offrir l’apéritif de l’amitié.

Et surtout, nous vous attendons encore plus nombreux que l’an dernier !

Amitiés socialistes.

17 juin 2010

IMPORTANT : REUNION DES MILITANTS DE LA CAGD LE 22/06/2010

Cher(e)s camarades,

A la suite de la démission de notre camarade Jacques Anthian de la présidence de la Communauté d'Agglomération du Grand Dax, un vote aura lieu mardi 22 juin 2010 dans la salle n°1 des halles à 20h30 pour désigner le candidat des socialistes à sa succession.
Tous les militants de l'agglo recevront la convocation par courrier de la Fédération.
Chacun devra attendre la fin du dépouillement en cas de second tour.

Amitiés socialistes

Philippe Duchesne
Secrétaire de section

11 juin 2010

Une bonne nouvelle pour les familles dacquoises

Lors du dernier conseil municipal, les nouveaux tarifs de restauration scolaire ont été votés. Si l’on y regarde de près, on remarque une grande nouveauté pour Dax.

En effet, aux trois tarifs précédents (1,51€, 2,46€ et 3,02€), l’équipe municipale a substitué une progressivité équitable en fonction du quotient familial. Les familles les plus en difficulté paieront moins d’un euro par repas (0,94€), avec une augmentation progressive en cinq tarifs subventionnés jusqu’à 2,57€, le plein tarif étant à 3,08€ pour les quotients familiaux supérieurs à 930€.

Grâce à un effort financier de la collectivité, au travers du Centre Communal d’Action Sociale et du Conseil Général, de nombreuses familles en difficulté pourront offrir à leurs enfants un véritable repas à midi, alors que beaucoup ne le pouvaient pas, et beaucoup d’autres verront le poids financier de la cantine allégé proportionnellement à leurs revenus.

Au-delà de l’aspect financier, on touche ici à la lutte contre la malnutrition et la « malbouffe » dont souffrent de plus en plus de populations en difficulté. Chacun sait que Dax n’est pas épargnée et que trop d’enfants n’ont même pas, au moins une fois par jour, un repas complet et équilibré. Et tout le monde comprendra que l’on touche également aux problèmes d’errance à la mi-journée de certains enfants livrés à eux-mêmes pendant que leurs camarades mangent à la cantine ou chez eux.

La Section de Dax du PS adhère pleinement à une telle mesure de justice sociale et de solidarité. Justice sociale par la progressivité, gage d’une meilleure adéquation entre tarif et revenu. Solidarité par l’intermédiaire des subventions des collectivités locales, essentiellement la Ville par le CCAS.

Philippe Duchesne

22 mai 2010

Le PS s'exprime officiellement sur la réforme des retraites

site ps retraites
Retraites : le PS propose une
réforme juste, efficace
et durable

Des engagements clairs et crédibles :
- Conforter le niveau des pensions remis en cause par la droite par les réformes de 1993 et de 2003.
- Prendre en compte la pénibilité et revaloriser les petites retraites.
- Maintenir l’âge légal de départ à 60 ans parce que c’est une garantie indispensable pour tous les salariés usés par le travail et une liberté de choix pour tous les Français.
- Mettre à contribution l’ensemble des revenus, y compris ceux du capital.
- Une réforme durable : un financement assuré jusqu'en 2025, et au-delà.
Des mesures précises pour assurer l’équilibre financier :
Il faut mobiliser 45 milliards d’euros à l’horizon de 2025. Pour cela nous proposons :
- 25 milliards d’euros mobilisés sur les revenus du capital, sans pénaliser la croissance
- 12 milliards d’euros grâce à l’augmentation modérée et étalée dans le temps des cotisations :
plus 0,1 point de cotisations patronales et salariales entre 2012 et 2020.
- Des mesures fortes pour l’emploi des seniors. Cela permettra de dégager au moins 6 milliards d’euros, qui permettront notamment d’améliorer le niveau des pensions.
- 5 à 10 milliards d’euros grâce aux réformes de structure : incitations pour ceux qui le peuvent et le souhaitent à travailler plus longtemps.
Et pour sécuriser le système, nous alimenterons le Fonds de réserve des retraites pour faire face à toutes les situations grâce à une surtaxe de 15% sur l’impôt sur les sociétés acquitté par le banques.
Notre projet est donc complètement financé
Et nous allons au-delà, avec des réformes de structure :
- La retraite choisie : un système universel et personnalisé : création d’un compte temps qui permet
de faire ses choix de vie en toute liberté, prise en compte des années de formation et de stages.
- Un socle de droits communs entre le public et le privé.
Nous faisons rimer réforme avec progrès
À l’inverse, le projet du gouvernement est anxiogène, injuste et inefficace, il ne prépare pas l’avenir.
Le recul de l’âge légal de départ pénalisera les carrières longues et n’assurera même pas l’équilibre du système. En ne modifiant que l’âge légal, il faudrait le reculer de plus de huit ans en 2050 pour résorber les déficits. Ce recul fera encore baisser le niveau des pensions : déjà, leurs réformes de 1993 et 2003 ont fait chuter les pensions de 20% ! Et il n’y a aucun engagement précis sur la mise à contribution des revenus du capital. La droite met en danger le système par répartition.

27 mars 2010

LA SECTION DE DAX OUVRE LE DEBAT SUR LES RETRAITES

1ère contribution :
DAX, le 27 mars 2010.

La réforme des retraites me semble être un sujet à haut risque pour les socialistes s'ils sont incapables de faire des propositions claires et audibles et s'ils se cantonnent dans une opposition systématique.
Il me semble que les français sont prêts à une réforme, et qu'il serait catastrophique pour les socialistes qu'ils soient perçus comme les responsables du blocage de cette réforme.
Bien évidement c'est le contenu de la réforme qui est important, et il va falloir que notre réflexion produise des propositions essayant de conjuguer justice sociale et pérennisation d'un système solidaire. D'autre part la période me semble propice pour remettre à plat un système rendu complexe par les multiples régimes existants.

Quelques pistes de réflexion ouvertes au débat :

Sortir de cette notion d'âge légal de départ, pour fixer de façon définitive une durée légale de cotisation donnant droit à la retraite à taux plein.
Définir un taux de cotisation qui donne droit à une pension égale au smic pour tous les retraités.
Tout ceci dans un régime universel quel que soit la profession (salarié, agriculteur, profession libérale, artisan, etc. ), régime géré par un organisme public bien entendu.
Pour ceux qui souhaitent des revenus supérieurs au smic à la retraite, libre à eux de cotiser de façon volontaire.
Définir la notion de pénibilité pour permettre aux travailleurs exerçant un travail pénible de réduire leurs années de cotisation ou de leur organiser une fin d'activité acceptable (quand on regarde aujourd'hui les statistiques d'espérance de vie il me semble qu'il y a une certaine injustice par rapport aux âges de départ à la retraite).
Faire de la pédagogie+++ pour expliquer que cette retraite universelle est le socle de la solidarité inter génération : je cotise pour que les aînés aient un revenu décent.
Elargir les cotisations aux revenus autres que le travail

J'espère que les socialistes arriveront à peser dans ce débat, il me semble que notre comportement et notre crédibilité sont une clé de la réussite en 2012.


Loïc DUGUIE

2ème contribution :

Retraites: les priorités du PS

Dans leur participation au débat sur les retraites, les socialistes posent trois conditions.

D'abord la sauvegarde du système par répartition. En clair, les salariés payent des cotisations qui sont reversées aux retraités. «Ce n'est pas chacun se débrouille en plaçant de l'argent qui va lui rapporter, c'est la solidarité entre générations», a résumé la première secrétaire du PS.

Ensuite, le maintien du droit de départ à la retraite à 60 ans. C'est la question qui a cristallisé le débat cette semaine. L'allongement de la durée de cotisation a poussé l'âge moyen de départ en retraite à 61 ans et demie environ. Mais il y a une incohérence: même si vous avez cotisé tous vos trimestres - soit 40 ans et demi actuellement - il est impossible de partir en retraite avant 60 ans. Certains prennent leur retraite à 61 ou 62 ans aujourd'hui. Mais ceux qui ont travaillé tôt ou qui exercent un métier pénible doivent pouvoir cesser de travailler à 58 ou 59 ans.

Et évidemment, l'allocation pour chaque retraité d'un niveau de pension qui lui permette de vivre décemment. Actuellement, c'est tout l'inverse: la moitié des retraités touchent moins de 1.000 euros par mois. Et un million d'entre eux vivent sous le seuil de pauvreté. Normal? Non. Mais tristement logique: depuis la réforme Balladur , le niveau des retraites a baissé de 20%. Et une nouvelle baisse de 25% est à prévoir dans les années à venir.

Pour parvenir à cet objectif, le PS se laissera guider par deux principes.

Avant tout, des règles justes. Dans la prochaine réforme des retraites, il faudra prendre en compte la pénibilité du travail. Ainsi, les salariés exerçant les métiers concernés auront la possibilité de partir en retraite avant 60 ans, s'ils ont validés leurs trimestres. De même, les salariés qui sont entrée sur le marché du travail

Une vraie politique pour l'emploi des seniors. Comment débattre sérieusement de l'âge de départ à la retraite quand parmi les plus de 55 ans, seul un salarié sur trois a un travail? Les socialistes participeront à ce débat avec la volonté de permettre à tous de garder un égal accès à l'emploi.

Une fois ces principes affirmés se pose la question du besoin de financement de notre système de retraites: contrairement à ce que disait Nicolas Sarkozy en 2007, il n'est pas équilibré jusqu'en 2020. Il y a même urgence: nous avons besoin de 25 milliards d'euros d'ici 2012, et 68 d'ici 2050. Face à cela, il y a des moyens:

Que les salaires ne soient plus les seuls à financer les retraites. Aujourd'hui, les cotisations retraites ne reposent que sur les salaires. Il est tout à fait envisageable de prélever des cotisations sur les revenus de la valeur ajoutée. Le Fonds de réserve des retraites, laissé à l'abandon par la droite, serait également d'un secours profitable.

Le PS propose également de prélever des cotisations sur les stocks options, comme l'a préconisé Philippe Seguin. A la clé: rien de moins que 5 milliards d'euros pour contribuer à l'effort de solidarité que représente notre système de retraites.

C'est armé de de ces principes que le PS s'engagera dans le débat, et rencontrera les organisations syndicales, qui doivent rester les interlocuteurs privilégiés du gouvernement.

Martine Aubry lors du Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro

3ème contribution :

Comment le gouvernement peut-il demander aux citoyens des sacrifices toujours plus grands quand il ne remet pas en cause sa politique antisociale ?
Personne aujourd'hui n'a ses annuités complètes à 60 ans à part ceux qui ont commencé à travailler à 14 ans, pourquoi alors focaliser les débat sur l'âge légal du départ à la retraite ? Ce n'est qu'un repère indicatif : celui qui veut partir à 60 ans avec une retraite incomplète, ne pénalise personne et libère du coup un emploi pour les jeunes ! Par contre, s'il a commencé sa carrière tôt, pourquoi l'empêcher de partir quand il a suffisamment de trimestres ? même avant 60 ans ? Si le gouvernement veut vraiment sauver notre système de retraites, qu'il commence par annuler toutes les dispenses de charges qu'il a distribuées depuis une dizaine d'années aux entreprises sans aucune contrepartie... Qu'il élargisse l'assiette de cotisation aux revenus financiers et boursiers, et pourquoi ne pas étudier l'augmentation de cotisations salariales et patronales ....
Je m'inquiète quand certains viennent sonner l'alarme car en 2050 il nous manquera 40 milliards pour financer les retraites alors que l'automne dernier a vu les mêmes trouver en quelques jours 35 milliards pour renflouer les banques !!!!!!!!!!!!!

Lotfi Midouni


Même s'il a quitté le PS pour le PG, Jacques Généreux dit des choses très intéressantes sur les retraites :


http://www.lemonde.fr/societe/article/2010/03/23/le-report-de-l-age-de-la-retraite-contribuera-a-baisser-les-pensions_1307467_3224.html

Lotfi Midouni


4ème contribution :

Je souhaite porter ma pierre à l'édifice sur le débat des retraites.

"Pour ceux qui l'ignorent, il existe deux types essentiels de régimes (c'est le nom officiel...) en vue de la constitution d'une Retraite, autrement dit une RENTE VIAGERE, versée toute la vie du retraité et éventuellement réversible sur la tête du conjoint survivant en fonction de tout un tas de critères qu'il serait trop long de préciser.
Le REGIME DE REPARTITION est celui qui régit aujourd'hui le régime général de la Sécurité Sociale et les régimes obligatoires des Travailleurs Non Salariés, des Fonctionnaires
Il a fait ses preuves depuis sa création, en permettant même de servir des prestations de retraite à des personnes qui n'auraient pas ou peu cotisé.
Il est simple: les actifs cotisent pour les inactifs.
C'est un système multigénérationnel, solidaire, et pérenne .
Il est hors de question de le remettre en cause.
A ceci près que, les années passant, le rapport cotisant/retraité, je veux dire actif/inactif est fortement malmené : allongement de la durée de vie, entrée tardive dans la vie active et donc à appel de cotisations, chômage. Toutes les réformes tâchent donc de pérenniser le régime (allongement de la durée de cotisation, hausse des taux de cotisations, déplafonnement des dites par rapport au plafond de la Sécurité Sociale).
Aujourd'hui, ne nous leurrons pas. Dans la mesure où les gens entrent dans la vie active de plus en plus tard, leur retraite sera servie de plus en plus tard au taux plein, c'est-à-dire sans abattements.
exemple : je rentre dans la vie active à 24 ans, s'il me faut 41 ans de cotisation, ça nous fait...
Je ne pense pas que cela puisse s'arranger dans l'avenir.
Reste donc à maintenir le niveau des prestations et c'est à ça qu'il faut réfléchir!

LE REGIME PAR CAPITALISATION est l'autre principe. Celui où chacun cotise pour soi-même, en confiant son épargne à un organisme spécialisé (assurance, banque assurance, fonds de pension ou de capitalisation ,institutions agréées etc.) qui lui restituera son épargne à une date déterminée, majorée des intérêts, et servie sous forme de rente.
Il va de soi que ce système n’est pas à la portée de tous, et en particulier des personnes à faibles revenus !
Il y a eu , on ne le niera pas, quelques flops retentissants dans l'Histoire, et ce n'est pas forcément le plus fort en marketing ou en annonces à grands fracas de taux mirifiques, qui sera le plus brillant gestionnaire.

Donc quelles idées pour tâcher de pérenniser le système actuel de REPARTITION ? Augmenter le taux de base ? Hum ! Encore un coup pour les classes moyennes ou les faibles revenus.
Augmenter la durée de cotisations? C'est hélas inéluctable.
Calculer sur la base des 30 meilleures années ? Cela va diminuer les pensions.
Alors permettons par exemple à tous de bénéficier d'un régime volontaire avec déduction des primes du revenu imposable. Cela a déjà existé dans le passé, et on sait qu'aujourd'hui les TNS (art.154 du Cde Général des Impôts dite Loi Madelin plus libéral tu meurs) les Cadres (art.82,93 ou 39 du CGI) ne se privent pas de constituer des compléments de retraite (ou des retraites dite chapeau) en franchise fiscale. Il y a des boucliers fiscaux qui s'ignorent.
Faisons comme pour la CSG, appel à cotisation sur tous les types de revenus ou de rémunérations Revenus immobiliers ou fonciers,plus values, dividendes, bonus, etc.
Appelons à un taux majoré les revenus supérieurs à un seuil fixé:exemple 2,5 fois le plafond de la Sécurité Sociale.
Et pourquoi ne pas taxer par l'impôt les revenus salariaux exorbitants par la création d'une tranche d'IR supplémentaire, une part de ces ressources nouvelles étant versées sur un fonds dédié appelé Caisse de Solidarité Retraite"
Voilà quelques pistes.
On peut toujours en discuter

Bernard DUSSARRAT


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Tribune de Martine Aubry publiée sur Le Monde du 15/04/2010

Au-delà de la réforme des retraites, il faut réussir la révolution de l’âge




5 février 2010

Et nous aujourd’hui ? Ne sommes-nous pas malades de notre « DROITE » ?

Selon que vous serez misérable ou puissant…

Vous avez dit « Education nationale gratuite » ? Détrompez-vous !

Aujourd’hui, l’université coûte de plus en cher, jusqu’à 800 000 euros par an ; les officines privées offrant des « cours particuliers et des cessions intensives » sont sponsorisées par les pouvoirs publics avec les deniers du contribuable grâce au dispositif de remboursement de 50% des sommes payées : Tout le monde sait que les milieux populaires sont les premiers à en profiter !!!!!!

Vous pensiez être couvert par la sécurité sociale ? Pas tant que ça !

Déremboursements de médicaments en cascade, forfaits hospitaliers en hausse (18 euros / jour), médecins refusant impunément les patients couverts par la CMU, franchise médicale impliquant le non-remboursement de 50 cent d’euros pour chaque boite de médicaments achetée…

Vous avez un passeport français et vous pensiez être français ? Pas si vite !

Si vous voulez renouveler votre passeport, préparez-vous au parcours du combattant ! Votre ancien passeport, votre ancienne carte d’identité, votre naissance d’un parent français, votre naissance sur le sol français, votre famille française depuis soixante ans… peut-être autant d’erreurs de l’administration française ! Maintenant c’est à vous de prouver votre nationalité. La chasse aux sorcières est ouverte et les abus nombreux. Signez la pétition :

http://www.fgranger.com/dotclear/index.php/post/2010/01/12/Je-constate-que-ma-nationalité-française-n’est-pas-une-propriété-mais-un-bail-précaire

Vous pensiez bénéficier d’une justice indépendante ? Pas pour longtemps !

Le projet de réforme de la procédure pénale actuellement en discussion vise à supprimer le juge d’instruction (trop indépendant !) et à le remplacer par le procureur de la république, nommé par le gouvernement et aux ordres de ce dernier. Gageons que nous ne verrons plus de scandales politico-financiers !

Vous vivez dans une démocratie décentralisée ? Jusqu’à quand ?

Suppression de la taxe professionnelle : outre le cadeau aux entreprises, cette réforme vise surtout à asphyxier les collectivités territoriales coupables d’être dans l’opposition en les poussant à trouver d’autres financements (hausse des impôts locaux).

Changement des statuts et des modes de désignations des élus territoriaux : foulant aux pieds toutes les avancées âprement gagnées dans la lutte contre les cumuls de mandats, le gouvernement veut fusionner les conseillers généraux et les conseillers régionaux pour former un nouvel élu, le conseiller territorial qui siègera en même temps au conseil général et au conseil régional. Le super cumulard en somme qui fera de la politique à temps plein et n’aura plus de contact avec la vie civile, professionnelle et associative.

Vous pensiez vivre dans un état de droit ? Quelle naïveté !

Des gardes à vue en progression de 100% (8000 en 2009) ; l’état de nos prisons est dénoncé par toutes les instances européennes et internationales pour sa vétusté et sa surpopulation (140% d’occupation).

http://prisons.free.fr/

Des malades mentaux jetés en prison ; HADOPI, une entité administrative aux pouvoirs judiciaires pour faire la chasse aux téléchargements illicites et qui vous coupera peut-être bientôt votre accès internet alors que vous êtes simplement victime d’un hacker et tenez-vous bien, c’est à vous de prouver votre innocence !

Dans sa fable « Les animaux malades de la peste », Jean de La Fontaine disait :

« Selon que vous serez puissant ou misérable,
Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir. »

Lotfi Midouni