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17 novembre 2010

L'AVIS EN ROSE, Journal de la section socialiste de Dax

Chers et chères camarades, ami(e)s, internautes,
Les textes qui suivent sont les articles du n°1 de notre trimestriel qui sera distribué ce week-end dans tous les foyers dacquois. Ce journal vous informera essentiellement sur l’actualité de notre ville, donnera son opinion sur le travail de l’équipe municipale majoritairement issue de nos rangs, et proposera des actions à entreprendre à l’intention de toute la population.
Il se distinguera par son caractère politique, sans verser dans la basse polémique, même s’il faut répondre aux critiques et attaques de nos adversaires.
Nous avons donc choisi de consacrer tous les articles de ce premier numéro à la Compagnie Thermale de Dax, d'une part parce que l'actualité de la CTD est au cœur des préoccupations et d'autre part parce que la droite, par l'intermédiaire d'un récent torchon mensonger, essaye de discréditer l'équipe municipale dans une affaire qu'elle-même a laissée en héritage.
Tout en vous informant sur l'état exact de la situation, vous verrez dans nos pages ce que signifie « faire de la politique » au service du bien commun et de l'intérêt de chacun.
Philippe Duchesne, secrétaire de section.

EDITO : Anormal et malsain

Il est normal et il est même sain, dans une démocratie moderne et dans une ville comme la nôtre, qu'il y ait une expression des partis politiques et des acteurs de la vie locale, qu’il y ait des débats, des échanges, parfois des confrontations et des divergences.

Il est en revanche anormal et malsain que l'opposition municipale utilise des blogs ou des tracts anonymes pour tenir des propos outranciers, démagogiques et mensongers, ou pour se livrer à des mises en cause personnelles et injurieuses.

Le dossier de la Compagnie Thermale de Dax (CTD) concerne la principale activité économique de la ville. 250 familles, pour beaucoup dacquoises, sont directement concernées par la situation de l’entreprise.

Sur des sujets de cette ampleur, il ne devrait pas y avoir place pour des polémiques politiciennes.

Face à une situation ancienne et depuis longtemps préoccupante, il est du rôle des élus, et, au-delà, de tous ceux qui prétendent exercer des responsabilités dans cette ville, de se rassembler pour réfléchir, analyser l'origine des difficultés et rechercher des solutions qui puissent répondre à une situation de crise mais, aussi et surtout, préparer l'avenir pour l'ensemble de l'économie locale.

Le parti socialiste dénonce la récupération politicienne indigne à laquelle se livre la droite locale.

Il apporte son soutien aux responsables de la CTD et à la majorité municipale, qui sont les seuls à avoir eu le courage de prendre en charge sérieusement ce dossier et qui, aujourd'hui, portent des propositions volontaristes de soutien à l'économie et à l'emploi.

La droite a la mémoire courte !

Non, les difficultés ne sont pas nées en 2008 !

La droite locale voudrait faire croire aux Dacquois que les difficultés de la Compagnie Thermale de Dax seraient nées en mars 2008, après l’arrivée de la gauche aux responsabilités. Cette affirmation est si grossière qu’elle pourrait prêter à sourire si, au-delà du mensonge éhonté, elle ne travestissait la réalité d’un dossier crucial. Revenons un instant sur l’histoire de la Compagnie Thermale de Dax (CTD).

La droite a la mémoire courte

En 1968, le maire de l’époque, Max Moras, décide de racheter les hôtels mal entretenus de la SIFED. L’objectif est ambitieux : les réhabiliter, augmenter la fréquentation thermale à Dax et redynamiser ainsi la station dacquoise. Avec le recul, on peut considérer que cet objectif a été globalement atteint.

En 1992, face à l’état de délabrement du bâtiment, les élus de l’époque et la CTD ferment l’hôtel des Baignots. Cette décision entraîne la perte de 3000 curistes par an.

En 1993, la Ville et la CTD décident de démolir l’hôtel des Thermes. Ils reconstruisent en lieu et place un établissement contemporain, l’hôtel des Thermes Jean-Nouvel. Pour financer l’investissement, un emprunt sur 30 ans a été contracté. La CTD en assure encore le paiement aujourd’hui.

En 1997, face à l’ampleur des difficultés et à l’incapacité de la CTD à assurer une gestion durable des établissements, face à la baisse de fréquentation et à la dégradation des conditions d’accueil et d’hébergement, la Ville et la CTD optent pour la mise en location-gérance des hôtels au groupe Accor.

Le poids de l’héritage

Très vite éclatent les premiers contentieux qui ne cesseront de croître entre la Ville et le groupe Accor. L’hôtel du Pouy est sacrifié en 2002. Cette fermeture nouvelle engendre la disparition de 2000 curistes supplémentaires.

Entre 2002 et 2007, le groupe Accor ne cesse de réclamer à la ville et à la CTD des travaux d’entretien et de mise en sécurité devenus indispensables sur les hôtels. Les dirigeants de l’époque, incapables de financer ces travaux, laissent se développer le conflit. Ils acceptent dans le même temps que le loyer payé par Accor à la CTD soit ramené de 2,4 millions à 1,8 million.

En 2007, le groupe Accor assigne la CTD devant le tribunal de commerce et demande la résiliation du bail le liant à la Ville et à la CTD.

En février 2009, le Tribunal de Commerce rend une décision autorisant le groupe Accor à quitter la Ville au 31 décembre 2009.

Carences et incurie

Bilan de la gestion Caubraque / UMP et de leurs amis : carences et incurie

- Baisse de la fréquentation sur les 4 hôtels

(- 28% en 10 ans), bien supérieure à la baisse constatée sur les autres établissements de la station ;

- Abandon du parc et de l’hôtel des Baignots, bradés à un promoteur privé ;

- Fermeture de l’hôtel du Pouy, contrairement aux promesses faites par la Ville et le groupe Accor ;

- Manque-à-gagner de 600 000 € par an (baisse du loyer) ;

- Dégradation du patrimoine hôtelier et des structures de soins ; carences dans l’entretien, la modernisation et la mise aux normes des établissements ; incurie des élus et dirigeants de la CTD ;

- Développement d’un conflit dur avec le groupe Accor, au détriment de l’intérêt des hôtels et de leurs salariés ;

- Dégradation de l’image de la ville.

Quand l’opposition d’aujourd’hui reproche aux dirigeants de la CTD et aux élus municipaux de ne pas avoir fait appel de la décision du tribunal de commerce, c’est oublier que ce dernier a condamné Accor à verser une indemnité de 3,6 millions équivalent à deux années de loyer.

C’est oublier aussi que depuis de nombreux mois, le groupe Accor avait cessé toute communication pour commercialiser les chambres et les cures.

C’est nier que l’outil économique était en train de péricliter et qu’il devenait urgent de stopper cette spirale infernale, car c’est toute l’activité et les emplois qui en auraient été victimes.

CTD : Priorité à l’emploi et à l’activité économique


Compagnie Thermale de Dax :

Priorité à l’emploi et à l’activité économique


La Compagnie Thermale de Dax (CTD), société d’économie mixte assurant la gestion des hôtels Splendid, des Thermes, Miradour et Dax Thermal, est actuellement l’objet de toutes les attentions médiatiques et politiques.

Au cours du conseil d’administration de la CTD, réuni fin octobre, les administrateurs de l’entreprise ont présenté un plan ambitieux de redressement et de développement pour les hôtels.

Le détail de ce plan a été largement présenté et commenté dans la presse locale. Il s’agit tout à la fois de sortir la CTD de la zone critique dans laquelle elle se trouve depuis des années, mais aussi d’adopter un plan de développement et de diversification de l’activité.

Celui-ci peut se résumer en trois points :

- Plan d’économies à court terme pour réduire le déficit d’exploitation et stopper la procédure d’alerte lancée par le commissaire aux comptes;

- Programme d’investissements stratégiques sur le Splendid et les Thermes Jean-Nouvel : aménagements de salons permettant l’accueil de congrès ou de séminaires, ouverture de deux restaurants (gastronomique et brasserie), création d’un spa;

- Cession de l’hôtel Miradour et du Dax-Thermal pour financer ces investissements.

La priorité des administrateurs de la CTD est de maintenir l’emploi et l’activité sur tous les hôtels. Mieux, il s’agit d’offrir aux établissements de nouvelles perspectives et de nouveaux marchés, sur le tourisme d’affaires, le tourisme de santé et le bien-être.

En ce qui concerne l’emploi, si la suppression de six postes de cadres a bien été décidée, aucun autre licenciement n’est envisagé. Le chiffre de 53 suppressions d’emplois est une pure invention, à des fins de basses polémiques politiciennes.

Ce sujet majeur pour les Dacquois et pour l’économie locale mériterait, de la part de tous, une approche digne et responsable.

Dans ce dossier comme dans d’autres, l’emploi reste et restera la priorité des socialistes.

Dans ce dossier comme dans d’autres, il y a ceux qui agissent et ceux qui s’agitent.

Courage, fuyons !

15 ans de politique de l’autruche :

courage, fuyons !

La droite locale se pose en donneuse de leçons et assène aujourd’hui des informations mensongères. En réalité, alors même qu’elle a été aux responsabilités pendant 13 ans, elle s’est toujours désintéressée de l’avenir de la CTD.

La droite a fait l’Autruche en 1997, en décidant de confier la gestion des hôtels à une multinationale. Incapable de gérer la compagnie thermale, empêtrée dans des difficultés de gestion et confrontée à la baisse de fréquentation, elle a préféré confier les hôtels à des tiers plutôt que de prendre les décisions courageuses qui s’imposaient alors.

La droite a fait l’Autruche en 2002, en laissant germer un conflit suicidaire entre le groupe Accor et la Ville. Refusant obstinément le dialogue avec l’exploitant, refusant de satisfaire à leurs obligations de propriétaire, les élus de l’époque ont été, par leur passivité coupable, les acteurs du déclin de la CTD.

La droite fait encore l’Autruche en 2010, en critiquant les choix opérés par les élus et dirigeants de la CTD et en laissant entendre que l’on pourrait continuer sans prendre les mesures qui s’imposent. Son représentant Monsieur CAUBRAQUE n’a pas jugé bon d’assister à une seule réunion du conseil d’administration depuis le 7 avril !

Courage et responsabilité

Opposés à la vente du parc des Baignots, les élus socialistes, en 2003, demandaient à la ville de prendre l’initiative d’un centre de congrès qui aurait pu apporter une diversification de l’activité économique et une clientèle nouvelle susceptible de donner un nouvel élan au commerce et à toute la station thermale.

A cette époque, le courage politique et le sens des responsabilités auraient voulu que les élus adoptent un plan de relance de l’activité thermale, notamment en s’appuyant sur le parc des Baignots, pour y reconstruire ou y développer une activité nouvelle.

C’était la proposition des élus socialistes. La droite préféra brader l’ensemble à un promoteur immobilier… pour le résultat que l’on connaît aujourd’hui.

Mais au fait, que proposent-ils ?

Caubraque et ses amis : un grand vide !

Mais au fait, que proposent-ils ?

- Fermer un hôtel, comme ils l’ont fait avec le Pouy en 2002 ?

- Fermer le Splendid, symbole de l’hôtellerie et du patrimoine dacquois ?

- Vendre les quatre hôtels ?

- Ne rien faire, comme ils l’ont fait pendant tant d’années, et attendre la catastrophe annoncée et la perte de 250 emplois ?

Quand la droite récure les caniveaux

Depuis près de trois ans, l’opposition municipale n’a manqué que peu d’occasions de se distinguer :

- Attaques ad hominem contre les élus de la majorité et certains membres de l’administration municipale

- Procès perdu contre la gestion municipale du Maire

- Soutien à des blogs où la bêtise le dispute à la vulgarité

- Absences répétées aux réunions où des décisions importantes sont à prendre pour l’avenir de l’économie locale

- Refus de siéger dans le comité de pilotage dédié à la réalisation de la plaine des Sports de Saubagnacq.

Nous brisons là une énumération éprouvante, pour tous ceux qui ont une meilleure idée de ce que mérite notre ville.

Depuis près de trois ans, l’opposition municipale semble davantage animée par des rancœurs personnelles consécutives à sa défaite que par la défense de notre Ville et de ses habitants.

La politique, de droite comme de gauche, n’est noble et respectable que si les élus ont le courage de dire honnêtement la vérité et de se battre sur des projets.

La rancœur et l’esprit revanchard ne sauraient tenir lieu de projet politique et ne peuvent donc combler le vide sidéral de l’opposition.

Il leur reste un peu moins de trois ans pour sortir du caniveau.