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17 novembre 2010

La droite a la mémoire courte !

Non, les difficultés ne sont pas nées en 2008 !

La droite locale voudrait faire croire aux Dacquois que les difficultés de la Compagnie Thermale de Dax seraient nées en mars 2008, après l’arrivée de la gauche aux responsabilités. Cette affirmation est si grossière qu’elle pourrait prêter à sourire si, au-delà du mensonge éhonté, elle ne travestissait la réalité d’un dossier crucial. Revenons un instant sur l’histoire de la Compagnie Thermale de Dax (CTD).

La droite a la mémoire courte

En 1968, le maire de l’époque, Max Moras, décide de racheter les hôtels mal entretenus de la SIFED. L’objectif est ambitieux : les réhabiliter, augmenter la fréquentation thermale à Dax et redynamiser ainsi la station dacquoise. Avec le recul, on peut considérer que cet objectif a été globalement atteint.

En 1992, face à l’état de délabrement du bâtiment, les élus de l’époque et la CTD ferment l’hôtel des Baignots. Cette décision entraîne la perte de 3000 curistes par an.

En 1993, la Ville et la CTD décident de démolir l’hôtel des Thermes. Ils reconstruisent en lieu et place un établissement contemporain, l’hôtel des Thermes Jean-Nouvel. Pour financer l’investissement, un emprunt sur 30 ans a été contracté. La CTD en assure encore le paiement aujourd’hui.

En 1997, face à l’ampleur des difficultés et à l’incapacité de la CTD à assurer une gestion durable des établissements, face à la baisse de fréquentation et à la dégradation des conditions d’accueil et d’hébergement, la Ville et la CTD optent pour la mise en location-gérance des hôtels au groupe Accor.

Le poids de l’héritage

Très vite éclatent les premiers contentieux qui ne cesseront de croître entre la Ville et le groupe Accor. L’hôtel du Pouy est sacrifié en 2002. Cette fermeture nouvelle engendre la disparition de 2000 curistes supplémentaires.

Entre 2002 et 2007, le groupe Accor ne cesse de réclamer à la ville et à la CTD des travaux d’entretien et de mise en sécurité devenus indispensables sur les hôtels. Les dirigeants de l’époque, incapables de financer ces travaux, laissent se développer le conflit. Ils acceptent dans le même temps que le loyer payé par Accor à la CTD soit ramené de 2,4 millions à 1,8 million.

En 2007, le groupe Accor assigne la CTD devant le tribunal de commerce et demande la résiliation du bail le liant à la Ville et à la CTD.

En février 2009, le Tribunal de Commerce rend une décision autorisant le groupe Accor à quitter la Ville au 31 décembre 2009.

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