UN COUP DE MAÎTRE
Jumeler la Fête de la Musique et l'ouverture de
SATIRADAX fut un coup de maître !
Déambuler en ville jeudi soir fut un délice. Chœurs d’hommes par ci, accords de guitare par-là, cuivres jazzi au détour d’une ruelle, percussions sous un porche, rock place du Mirailh, bal musette sur une placette, chansons à texte vers le Thiers… Les pas nous mènent tranquillement vers le parc des Arènes où les deux fêtes fusionnent en douceur…
Déambuler en ville jeudi soir fut un délice. Chœurs d’hommes par ci, accords de guitare par-là, cuivres jazzi au détour d’une ruelle, percussions sous un porche, rock place du Mirailh, bal musette sur une placette, chansons à texte vers le Thiers… Les pas nous mènent tranquillement vers le parc des Arènes où les deux fêtes fusionnent en douceur…
Dax est enfin la ville du sud dont on rêvait où
il fait bon vivre, marcher, se promener… Il ne manquait que les effluves du
jasmin et de la lavande pour se croire ailleurs…
Les terrasses de bar et restaurants étaient pleines de monde, les kiosques du parc aussi, les gens souriaient, discutaient, riaient…
Les terrasses de bar et restaurants étaient pleines de monde, les kiosques du parc aussi, les gens souriaient, discutaient, riaient…
Beaucoup étaient sortis pour la fête de la
musique et se sont retrouvés à applaudir l’ouverture de SATIRADAX … d’autres
ont été attirés par l’ouverture du festival et ont fini flânant dans les rues
piétonnes et dégustant les accords
mélodieux…
De mémoire de dacquois, ce fut la plus belle fête
de la musique qu’a connue la ville. Bravo aux organisateurs pour leur flair et
leur savoir-faire !
SATIRADAX :
un pari réussi !
L'arrivée des artistes le 21, un tantinet
inhabituelle pour notre bonne ville, a rassemblé une foule bien plus nombreuse
que l'an dernier. Et pour cause ! L'équipe de Groland, son Président en tête,
était attendue par de nombreux fans, et par tous ceux qui font de l'humour
iconoclaste un mode d'expression, un mode de pensée démocratique.
Le public était divers : des jeunes, des
familles, des séniors, des hommes, des femmes… Ce festival a su attirer toute
la diversité de notre société, c’est sa force ! Et cette diversité est
aussi sa promesse : SATIRADAX est condamné à se réinventer sans cesse pour
nous surprendre à chaque nouvelle saison ! Gageons que le festival 2013
attirera des artistes nouveaux et des genres musicaux plus variés !
Vendredi soir à l’Atrium, Tintine a tenu le haut
du pavé dans son « bistrot »… Un bon spectacle populaire plein
d’humour et de finesse qui aurait mérité une salle plus vaste (pourquoi pas les
Arènes). La seconde partie de la soirée a mêlé musique punk et musique
celtique. Ce fut la démonstration de l’alliance de l’eau et du feu en toute
harmonie…
Samedi fut riche et éclectique (cinéma, théâtre,
concerts...). Sophia Aram a enchanté son chanceux public (nombreux furent les
malheureux à n’avoir pu trouver un billet)…
Rémi Gaillard a encore frappé : spectacle à
23H59… « La nuit du n’importe quoi ! »… Il fallait oser !
Il y avait du DADA dans cette programmation surréaliste ! Du DADAISME dans
le déroulement de cette folle nuit ! Ils sont venus nombreux assister au
spectacle et ils ONT FAIT le spectacle… Les acteurs n’étaient pas là où on les
attendait… C’est aussi ça SATIREADAX, surprendre et dérouter !
Mes deux enfants (14 ans et 18 ans) sont rentrés
tard dans la nuit, les vêtements et les chaussures détrempés mais ils étaient
heureux et enthousiastes… GENIAL ! n’arrêtaient-ils pas de répéter dans
leur exubérance d’adolescents.
Dimanche fut à sa manière surprenant et
inattendu ! Nous étions un groupe d’adultes au concert phare du festival
(les enfants ne voulaient pas voir ZEBDA, c’est pour les vieux…).
A 18H00, les festivités démarrèrent avec HK et
les SALTIMBANKS. Quelle surprise pour qui ne les connait pas ! Les
chansonniers français ont enfin trouvé leur relève ! Et quelle
relève ! Du talent à l’état pur ! Quelle joie et quels délices… la
reprise de Jacques Brel dans « Amsterdam » fut éblouissante de
sensibilité… Avec de tels artistes, on est tous d’accord pour crier « ON
NE LACHE RIEN !» Allez découvrir leur dernier album « Les temps
modernes », vous serez enchantés !
Le chapiteau chauffé à blanc était prêt à
accueillir ZEBDA et il ne fut pas déçu ! Les troublions de Toulouse nous
ont transporté sur un nuage : tout le monde a chanté, dansé, crié ! A
la fin la scène fusionnait avec le parterre et les artistes, ovationnés encore
et encore eurent un mal fou à quitter le public…
Et hop ! Une dernière bière et encore une
dernière (des sodas pour moi !)… Personne n’avait envie que ça
s’arrête ! Nous avions donc flâné de bar en bar jusqu’à tard dans la nuit…
Vivement juin 2013 et le prochain SATIRADAX !
En vous
quittant, me vient à l’esprit cette pensée de Francis Picabia qui pourrait
illustrer ce beau festival : « Notre tête est ronde pour permettre à
la pensée de changer de direction. »
VIVE SATIRADAX et dusse ce festival nous faire
tourner la tête encore longtemps…